L’arrivisme, l’indignité et l’incohérence caractérisent le pitoyable retour en grâce de Rachida Dati, jeudi à Lille, lors du meeting de son mentor Sarkozy, deux aventuriers de la politique spectacle qui nous rejouent la même scène qu’en 2007.
Reniée, il y a peu encore, par le président en personne, sous le nom d’oiseau « cette folle de Dati » l’égérie d’une méritocratie sans mérite, mais riche en coups de pouce providentiels, voit à nouveau se pencher sur elle les bonnes fées du parisianisme, à l’instar de l’éditocrate à l’écharpe rouge, Christophe Barbier qui ne tarissait pas d’éloge à son sujet, vendredi, au micro de RMC, dans l’émission « Les Grandes Gueules ».
Heureusement, une voix dissonante a interpellé en direct le directeur de l’Express, en la personne d’un auditeur prénommé Abdel. Ce dernier a su dénoncer les méandres d’un parcours bien moins glorieux que sa légende, en démystifiant la créature du Sarkozysme qui, à part elle-même, ne représente personne, et surtout pas sa communauté d’origine.
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