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Aymeric Caron dénonce vigoureusement l’apartheid israélien à la tribune de l’Assemblée nationale

C’est sous la coupole d’un Palais Bourbon dont les rangs étaient, hélas, très clairsemés – les absents ayant toujours tort, les parlementaires français ont brillé par une absence qui les déshonore – qu’Aymeric Caron, le journaliste et écrivain devenu député, est monté mercredi à la tribune pour prononcer un discours fort, au nom de la France insoumise-NUPES, dénonçant vigoureusement l’apartheid israélien. (vidéo ci-dessous)

« Dénoncer le caractère belliqueux et illégal de décisions prises par le gouvernement israélien n’a aucun rapport avec la stigmatisation d’un peuple ou d’une religion. Et il faut le dire sans détour : ceux qui veulent faire croire le contraire jouent avec le feu », a martelé Aymeric Caron, tout en insistant sur la parfaite légalité du boycott des produits israéliens.

Ce discours a fait trembler les murs de l’Assemblée nationale, où résonne d’ordinaire la petite musique grinçante de l’allégeance servile à Israël. Il a fait aussi, et immanquablement, sortir de ses gonds l’imbuvable Meyer Habib, le député franco-israélien, proche parmi les proches de Benyamin Netanyahou, lequel se croit à la Knesset à chacune de ses interventions tonitruantes et d’une rare indécence.

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Sans surprise, malheureusement, l’allocution marquante d’Aymeric Caron aura échoué à convaincre la poignée de députés, présents dans l’hémicycle, d’adopter la fort louable proposition de résolution communiste, condamnant « l’institutionnalisation par Israël d’un régime d’apartheid ». Elle a été largement rejetée par une représentation nationale qui s’est, une fois encore, une fois de trop, couverte de honte.

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