Ce lundi 23 septembre, à l’aube, Israël a encore frappé cruellement, implacablement, dans le sud du Liban, et s’en glorifie. Selon l’Agence nationale d’information libanaise, les régions de Zahrani et de la plaine de la Bekaa ont été ciblées.
Un lourd bilan macabre, encore provisoire, recense pour l’heure au moins 182 personnes tuées et plus de 700 blessées, selon le ministère de la Santé libanais. Le gouvernement, quant à lui, a appelé les hôpitaux des zones bombardées à cesser immédiatement les opérations non urgentes.
L’Organisation des Nations unies (ONU) s’est dite « extrêmement préoccupée » par l’escalade de la violence entre Israël et le Hezbollah au Liban. « Les attaques que nous avons vues sur les appareils de communication, les bipeurs, suivies d’attaques et de tirs de roquettes entre les deux parties (…) marquent une véritable escalade », a alerté Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. « Cela doit cesser », a-t-elle martelé.
Alors que l’Iran, par la voix de Nasser Kanaani, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, n’a de cesse de mettre en garde Israël contre « les conséquences dangereuses » de ses attaques aériennes meurtrières sur le sol libanais, tout en les « condamnant fermement », le Hamas, de son côté, s’est insurgé dans un communiqué, dénonçant « une agression barbare à grande échelle qui est un crime de guerre », avant de témoigner toute sa « solidarité avec ses frères du Hezbollah ».
100 morts et plus de 400 blessés dans plus de 300 frappes israéliennes sur le Liban-Sud et la Békaa, selon un bilan provisoire (source l'Orient-Le Jour) pic.twitter.com/MXZKOm5pNQ
— Oumma.com (@oumma) September 23, 2024
GIPHY App Key not set. Please check settings