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Anousheh Ansari, la première femme musulmane touriste de l’espace

Sous sa triple casquette d’informaticienne, d’ingénieur électricien et de femme d’affaires très avisée, l’irano-américaine Anousheh Ansari a toujours rêvé de prendre de la hauteur, bien au-dessus du vol des oiseaux, dans un univers intriguant et fascinant : l’espace.

Ce rêve de petite fille qui a longtemps parsemé ses songes d’étoiles ne s’est jamais dissipé avec le temps, berçant de nouveau ses nuits après avoir construit avec son mari un véritable empire dans les télécommunications, au point d’envisager sérieusement de financer ce grand voyage sur ses propres deniers. Outre les compétences et la motivation requises, la coquette somme de vingt millions de dollars était exigée pour s’offrir ce visa dans l’infiniment grand.

En 2006, Anousheh Ansari a touché son rêve inaccessible du bout des doigts à l’issue de la formation obligatoire suivie en Russie pendant six mois, dont elle était son propre mécène, obtenant enfin le privilège de revêtir sa combinaison flambant neuve de touriste de l’espace. De quoi la faire  flotter sur un petit nuage, avant de connaître le grand frisson de l’apesanteur…

Entrée dans la postérité en sa qualité de première femme musulmane à avoir passé dix jours dans le vaisseau Soyouz TMA-9, le 18 septembre 2006, dans le cadre d’un vol d’étude au sein de la station spatiale internationale où elle s’est illustrée en première blogueuse spatiale de l’histoire privilégiant l’interactivité avec les internautes, Anousheh Ansari, en pleine gloire sidérale, a toutefois essuyé un échec dans le bras de fer qui l’a opposée aux Russes et aux Américains : en effet, soumise à de fortes pressions, son souhait de voir le drapeau iranien orner sa combinaison n’a pas été exaucé.

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De retour sur la terre ferme où sa célébrité était devenue planétaire, la touriste de l’espace a tenu à partager très largement sa fabuleuse expérience, en invitant notamment le grand public à relativiser les choses qui paraissent futiles et sans importance vues d’en haut.  

Contrainte de ranger dans l’armoire sa combinaison spatiale, Anousheh Ansari a très vite repris sa casquette de businesswoman aux commandes de la société Prodéo Systems, lancée juste avant son extraordinaire voyage. Un voyage dont elle est revenue métamorphosée, dotée d’un sens aiguisé des priorités à se fixer dans la vie et ici-bas.

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