La grande scène surjouée de l’effarement et de la compassion envers l’un des leurs, qui est tombé pour ses travers, ne nous aura pas été épargnée !
Nos incontournables directeurs de conscience, sans qui la France ne pourrait plus penser, ni même respirer, se sont de nouveau relayés dans un ballet médiatique de la larme à l’œil pour laver l’honneur avili de DSK, qui n’est pas sans rappeler la « séquence émotion » en faveur de Roman Polanski.
Après BHL, le ton ampoulé de Finkielkraut déclame un anti-américanisme qui n’est pas à un paradoxe près. Nos pro-atlantistes, toujours prompts à encenser l’impérialisme US, quand il envahit l’Irak, l’Afghanistan, emprisonne à Guantanamo et se laisse dicter sa conduite par Netanyahu, fustigent sans retenue la justice pratiquée chez l’oncle Sam, surtout depuis que DSK a été pris dans les mailles de ses filets, décrite comme « barbare » car un peu trop égalitaire à leur goût…
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