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Affaire Mohammed Al-Dura : La Cour de Cassation donne raison à Charles Enderlin

Soutenu par le CRIF, Philippe Karsenti accusait le journaliste de France 2 Charles Enderlin d’avoir commis un faux dans l’affaire du meurtre du petit Mohammed Al-Dura.Condamné en première instance pour diffamation, Philippe Karsenti avait fait appel et obtenu une relaxe, le tribunal ayant pris en compte sa “bonne foi” (on aura tout vu !)

Rappel des faits : Le samedi 30 septembre 2000, au carrefour qui donnait accès à la colonie israélienne de Netzarim, à Gaza, un caméraman de France 2 filme en direct l’agonie d’un enfant, Mohammed Al-Doura, tandis que la visite de Sharon sur l’esplanade des Mosquées avait déclenché la veille la deuxième Intifada.

A l’époque, l’armée israélienne n’avait pas contesté les faits, mais il s’est trouvé ensuite des bonnes âmes dans le lobby israélien pour remettre en cause la réalité des faits, à partir de 2005. C’est ainsi que Philippe Karsenty (adjoint au maire de Neuilly sur Seine et candidat aux élections législatives – pour les Français de l’étranger – dans la circonscription qui englobe Israël), non seulement remet en cause l’origine des tirs, mais assure que les images sont le produit d’une mise en scène d’une “fausse mort” d’un enfant.

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Poursuivi en France pour diffamation par Charles Enderlin, Philippe Karsenty a été condamné en 2006, puis relaxé en 2008 par la Cour d’appel, cette dernière lui reconnaissant le bénéfice de la “bonne foi”. C’est cette relaxe qui a été annulée par la Cour de cassation.

CAPJPO-EuroPalestine

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