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Yassine Bellatar s’indigne sur LCI contre les “leçons à tirer du 13 novembre” très tendancieuses…

Empêcheur d’islamiser en rond le débat sur les attentats du 13 novembre, l’humoriste Yassine Belattar n’était pas d’humeur à rire hier soir, sur LCI. Hormis, en préambule, sa pointe d’ironie bien sentie contre un imam que le ridicule ne tue pas, l’imam Chalghoumi, il a parlé avec ses tripes tout au long de son intervention, faisant part de son indignation face à un David Pujadas désarçonné, qui riait jaune… au début.

Après une entrée en fanfare sur le plateau de « 24h Pujadas », rétorquant avec sarcasme « C’est difficile de dire cela après l’imam Chalghoumi, mais c’est vrai que je fais de l’humour »  au journaliste vedette dont on se souvient du flop magistral de son livre « Imam des Lumières » – prétendument co-écrit avec Chalghoumi, l’imam le moins éclairé de France mais le plus sous les feux des projecteurs – Yassine Bellatar n’a pas mâché ses mots, se disant « outré par ce que j’entends ».

Consterné par le reportage sur la marche des musulmans contre le terrorisme organisé, entre autres, par l’incontournable imam de Drancy, la marionnette du CRIF, il s’est insurgé contre « les leçons à tirer du 13 novembre » (titre de l’émission) des plus tendancieuses…

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Yassine Bellatar a indéniablement appuyé là où ça fait mal avec éloquence, renvoyant les bien-pensants du parisianisme à leur hypocrisie insondable, notamment lorsqu’il a lancé « Que vous le vouliez ou non, il y a des musulmans en France. La plupart d’entre eux vivent bien le fait d’être Français et musulmans », avant de s’en prendre à Caroline Fourest et Mohamed Sifaoui, deux des « Intellectuels faussaires » démystifiés magnifiquement par Pascal Boniface, mais aussi à l’ancien Premier ministre déchu, Manuel Valls, l’opportunisme fait homme.

L’homme-orchestre de l’humour, tout à la fois comique, consultant, producteur/animateur de radio et télévision, mais aussi journaliste de formation, comme il l’a rappelé à Pujadas, a même réussi à faire s’étrangler de colère l’essayiste Malika Sorel-Sutter, la zélée disciple de François Fillon (elle avait misé sur le mauvais cheval !), plus royaliste que le roi en matière de laïcité et d’immigration.

« David Pujadas, vous me choquez ! Vous invitez un humoriste à la fin d’un débat sur le 13 novembre. Je suis choquée ! En plus, vous l’érigez en juge ! », s’est-elle époumonée à la fin de l’émission, visiblement hors d’elle. Un vrai coup de maître réussi là par Yassine Bellatar !

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