La Koweïtienne Mariam Al-Sohel a beau donner un vernis scientifique à son prétendu « remède » contre l’homosexualité, il ne résiste pas à l’épreuve de la rationalité médicale. Et disons-le franchement, il est ressorti très égratigné de sa prestation télévisuelle du 25 mars dernier…
Drapée dans sa respectabilité de chercheuse, le Dr Al-Sohel n’a pas craint d’asséner sur la chaîne Scope TV une énormité qui prêterait à sourire, si elle ne faisait à ce point injure à l’intelligence de ses concitoyens et ne trahissait une homophobie ambiante.
C’est donc le plus sérieusement du monde, dans un Koweït qui criminalise l’homosexualité, qu’elle a annoncé avoir trouvé son « remède miracle » : « J’ai inventé des suppositoires thérapeutiques qui freinent les envies sexuelles entre personnes du même sexe », a-t-elle clamé, en pointant les « pulsions sexuelles excessives » des homosexuels, femmes et hommes confondus.
Mais Mariam Al-Sohel pouvait faire mieux encore et atteindre des sommets de bêtise ou de charlatanisme, lorsqu’elle a affirmé sans sourciller que « l’homosexualité serait causée par un ver anal qui se nourrit de sperme ». Un ver que seuls ses suppositoires, tout droit sortis de son mystérieux laboratoire, seraient capables de tuer ou plutôt « d’exterminer », selon ses propres termes.
« Donc j’ai créé des suppositoires, qui peuvent être utilisés par certaines personnes dans certains contextes. Ils guérissent ces désirs en exterminant le ver qui se nourrit de sperme ».
« Ce n’est que de la science, il n’y a pas à avoir honte », a-t-elle renchéri. Au même moment, elle s’est mise à agiter les fameux suppositoires sous les yeux des téléspectateurs, dont certains étaient sans doute scotchés devant leur petit écran, incrédules ou abasourdis, en ne sachant plus trop quoi penser…
Kuwaiti Academic Dr. Mariam Al-Sohel Invents Anal Suppositories That "Cure" Homosexuality Based on Islamic "Prophetic Medicine" pic.twitter.com/xPmO8kw9di
— MEMRI (@MEMRIReports) April 23, 2019
– Ne pas surdoser! Plusieurs cas de transformations en pingouins, ou en gueurnouilles.
– Déconseillé aux femmes enceintes de moins de cinq ans.
– Ce médicament comporte aussi un fort risque de dérive cognitive (Adhésion au créationnisme, paranoïa, addiction aux Mac Do).
ce article ne fait qu’insulter cette personne sans apporter des éléments prouvant le contraire de ce qu’elle affirme.