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Turquie : le président Erdogan demande à Washington l’extradition de Fethullah Gülen, sa bête noire

« La tentative de coup d’Etat est un acte de trahison, une rébellion, et bien sûr, ceux qui ont trahi ce pays paieront le prix fort », a déclaré l’homme fort d’Ankara.

Samedi soir à Istanbul, les Turcs célébraient en masse l’échec du putsch qui a fait au moins 265 morts dans la nuit de vendredi à samedi. Diplomatiquement, la tentative de prise du pouvoir ne sera pas sans provoquer de vives tensions à l'échelle internationale. Alors que Washington a proposé son aide à Ankara pour enquêter sur le coup d’État, les relations entre les deux pays sont à couteaux tirés, Erdogan accusant sans détour les États-Unis d'abriter l'instigateur du putsch.

Celui-ci exige aujourd'hui l'extradition de son ennemi juré, Fethullah Gülen, désigné comme le cerveau de la mutinerieAprès avoir réussi à mater la sédition qui tenta de le renverser vendredi soir, le président de la République turque a, dès samedi matin, pointé un doigt accusateur vers son ancien allié Fethullah Gülen, devenu sa bête noire.

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«  Il y a un jeu avec l'armée, et cela est lié à des forces extérieures », a lancé dans l'après-midi le chef de l’État devant des  milliers de partisans, évoquant l'imam réfugié en Pennsylvanie sans jamais le nommer. « J'en appelle à l'Amérique, j'en appelle au président » Obama. « Monsieur le président, je vous le dis, renvoyez ou livrez-nous cette personne », a-t-il martelé.

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