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Tollé après la provocation de trop du ministre israélien Ben-Gvir : il organise une prière sur l’Esplanade des Mosquées

Il n’est pas à sa première incursion profanatrice sur l’Esplanade des Mosquées, à Al Qods occupé, mais cette fois-ci l’infâme Itamar Ben-Gvir, l’ultra-raciste ministre israélien de la Sécurité nationale, a poussé l’outrage trop loin. 

Escorté de 3 000 colons fanatisés à l’extrême, l’un des criminels de guerre les plus impitoyables du gouvernement Netanyahou est apparu plastronnant, marchant allègrement et entonnant des chants religieux juifs à tue-tête, ce mardi 13 août, aux abords du troisième haut lieu saint de l’islam. 

Cet ignoble provocateur multirécidiviste, qui plus que tout autre sioniste de son espèce se moque royalement du droit international, avait décidé de venir y prier, à l’occasion de la fête de Ticha Beav, qui commémore la chute du premier Temple de Jérusalem.

Sa nouvelle irruption fracassante, sacrilège et inflammable aura eu un seul mérite : faire sortir la fameuse communauté internationale de son inertie et silence coupables. Frappée de cécité devant l’horreur absolue du génocide à Gaza, il semble que la vision insupportable d’Itamar Ben-Gvir, bouffi d’orgueil, lui a fait partiellement recouvrer la vue… Moins sur la violation de la sacralité de la Mosquée bénie Al-Aqsa, que sur celle d’un statu-quo historique.

L’ONU a immédiatement dénoncé une « provocation inutile », tandis que Joseph Borrel, le chef de la diplomatie de l’Union européenne, a « condamné avec force les provocations » de ce sinistre fauteur de troubles. Des provocations qui violent le statu-quo très encadré de ce lieu hautement sensible de la ville sainte. 

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« Nous sommes contre toute tentative de changer le statu quo lié aux lieux saints (…) Ce type de comportement n’aide pas », a haussé le ton Farhan Haq, le porte-parole de l’ONU, qui fait ici référence au statu-quo décrété en 1967, avec l’annexion de Jérusalem-Est par Israël.

Washington et Paris ont également réagi, qualifiant « d’inacceptable » la prière conduite par les fidèles juifs et le ministre israélien sur l’Esplanade des Mosquées. En France, le ministère des Affaires étrangères a appelé, dans un communiqué, « le gouvernement israélien à prendre toutes les mesures nécessaires pour faire respecter le statu-quo historique sur les Lieux saints à Jérusalem ».

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