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Scarlett Johansson crée la polémique en posant pour une marque israélienne

Egérie très convoitée par les marques les plus prestigieuses du luxe, l’actrice américaine Scarlett Johansson croule sous les propositions plus lucratives et glamour les unes que les autres, mais c’est sur le label israélien SodaStream que celle qui a été maintes fois consacrée « la femme la plus sexy du monde » a jeté dernièrement son dévolu.

Habituée aux tourbillons médiatiques qui vouent un culte à sa beauté, la star d’Hollywood, en acceptant d’être l’ambassadrice de charme à l’échelle planétaire du spécialiste israélien des machines à soda pour les particuliers, ne fait plus rêver personne, et surtout pas l’organisation britannique de lutte contre la pauvreté, Oxfam, qui lui reproche vertement de faire le jeu d’une entreprise implantée dans une colonie en Cisjordanie.

Dans un communiqué, l'ONG britannique a déclaré qu'elle "respecte l'indépendance de ses ambassadeurs, mais considère que le business en provenance des colonies alimente la pauvreté et va à l'encontre des droits de la communauté palestinienne", avant d'enfoncer le clou en exprimant sa ferme opposition « à tout commerce en provenance de ces colonies qui sont illégales au regard du droit international».

Couverte de critiques virulentes, notamment sur Twitter, et non plus de fleurs, Scarlett Johansson fait des bulles pour SodaStream en perdant de sa pétillance, et ce n’est pas sa piteuse ligne de défense qui va l’absoudre d’avoir pris la pose pour l’enseigne devant des images de colonies en Cisjordanie.

"Je n'ai jamais voulu être la figure d'un quelconque mouvement social ou politique dans le cadre de mon contrat avec SodaStream. Je suis partisane d'une coopération économique et sociale entre Israéliens et Palestiniens. SodaStream est une entreprise engagée pour l'environnement. Elle construit un pont pour la paix entre Israël et la Palestine en employant des salariés des deux pays, qui ont les mêmes salaires et les mêmes droits. C'est ce qui se passe tous les jours dans leur usine de Ma'ale Adumim», a clamé l’actrice, avant de s'afficher tout sourire, dès le 2 février, dans son plus mauvais rôle.

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