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Rachid Nekkaz suspecté d’avoir acheté le parrainage d’un maire

Ses combats se suivent et ne se ressemblent pas, mais ils ont en commun une singulière antinomie qui défraie à chaque fois la chronique, Rachid Nekkaz revient sous les feux de l’actualité, plus  judiciaire que paillettes, entaché du poids du soupçon.

L’homme d’affaires, qui a prospéré dans les nouvelles technologies et l’immobilier, est un personnage difficile à cerner, dont la perpétuelle quête de gloire médiatique n’a d’égale que ses coups d’éclat étonnants, détonants, contradictoires, et frisant le scandaleux. La recette idéale du succès fulgurant ! Suspecté d’avoir acheté  le parrainage d’un maire dans le cadre de l’élection présidentielle, Rachid Nekkaz, a été interpellé mardi dernier à Puteaux (Hauts-de-Seine) et placé en garde à vue.

En fait de tremplin médiatique, c’est sur le banc inconfortable des fraudeurs présumés qu’a atterri celui qui avait fait ses premiers pas dans l’arène publique, lors de l’élection présidentielle de 2007, en s’autoproclamant candidat des banlieues, au motif de corruption active et passive, le parquet ayant requis son placement sous contrôle judiciaire.

Quelle n’est pas notre stupeur d’apprendre la vraie nature de l’opération de salut républicain qui lui vaut aujourd’hui les foudres de la justice ! Après avoir joué les avocats  des femmes en niqab, dans le cadre de l’association “Touche pas à ma constitution”, s’illustrant en généreux mécène disposé à payer toutes leurs amendes, Rachid Nekkaz aurait tenté de corrompre un édile de 79 ans, à la tête d’une petite commune du Pas-de-Calais, pour soutenir une autre femme, candidate à l’élection suprême… Cindy Lee, la sulfureuse candidate du « parti de l’amour et de la liberté », strip-teaseuse de profession…

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Récemment encore, il montait sur un autre front, celui du financement  du minaret d’une mosquée de Gennevilliers, qu’il espérait baptiser du doux nom de Sarkozy, alors qu’en 2007, faute d’avoir obtenu les 500 précieuses signatures d’élus, il fit son baroud d’honneur sur un plateau de télévision, en brûlant un parrainage, à la manière de Gainsbourg.

Ne faisant rien à moitié, Rachid Nekkaz passe du coq à l’âne franchement, carrément, au risque de se discréditer définitivement. Comble de l’ironie, c’est précisément au nom de  “l’abolition du système de parrainage des élus qui favorise la corruption” que ce dernier, soutenu par le Front des banlieues indépendant,  se retrouve aujourd’hui dans le collimateur de la justice.

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