A eux deux, ils faisaient la paire… de fieffés islamophobes ! Aussi féroces que fielleux, les deux candidats de l’indépendantiste Parti québécois (PQ), Pierre Vanier et sa conjointe, Catherine Provost, avaient l’injure à la bouche dès que l’islam leur était conté…
Depuis des années, Pierre Vanier, qui devait avoir fait sien le vieil adage « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose », ne ratait jamais une occasion de cracher son venin sur la religion musulmane, de dénigrer outrageusement les femmes voilées, de souffler sur les braises en toute impunité. Couple à la ville et tandem à la scène, il était imité en cela par Catherine Provost, dont les saillies verbales ignominieuses étaient du même tonneau.
Tombés aujourd’hui en disgrâce au sein de leur propre camp, ces deux islamophobes patentés, et fiers de l’être, ont-ils proféré l’insulte de trop ? En tout cas, la coupe était manifestement pleine pour Paul St-Pierre Plamondon, un ancien avocat et chroniqueur télé promu chef de file péquiste, qui a décidé d’exclure fin septembre, sans tergiverser, ces deux brebis galeuses de ses rangs.
Malheureusement, au grand dam de ce dernier qui reproche à ses équipes de ne pas l’avoir alerté plus tôt, il aura fallu attendre longtemps, et que le mal soit fait, avant que les attaques anti-musulmans, « absolument incompatibles » avec les valeurs du parti, de ses deux membres indignes soient condamnées, et eux, frappés d’opprobre. « Pour nous, de tels propos sont totalement inacceptables. Je m’en dissocie complètement. Ce n’est pas ma campagne, ce n’est pas mon Parti québécois », a martelé le chef du PQ.
A l’annonce de l’éviction de Pierre Vanier, le Journal de Québec a publié un florilège de ses propos islamophobes, rabaissant systématiquement les femmes voilées et diabolisant l’islam : « les femmes portant le voile manquent un 15 minutes de pas cuit dans la caboche », ou encore « L’islam, c’est l’islam partout. C’est la même religion, les mêmes lois, et les mêmes buts. Dominer et écraser les infidèles », sans oublier cette variante : « Donnez un marteau à un souverainiste, il se bâtira un pays. Donnez un marteau à un musulman, il tuera la démocratie. Donnez un marteau à un idiot utile, il le donnera au musulman ». N’en jetez plus !