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ONU : «Quand Gaza mourra, toute l’humanité mourra», a alerté Gustavo Petro, le président de la Colombie

A l’ONU, ce mardi 24 septembre, une voix s’est élevée puissamment au-dessus du concert du cynisme occidental, de son mutisme complice ou, pire encore, de ses ricanements obscènes devant la fureur expansionniste meurtrière d’Israël, empreinte d’un messianisme juif mortifère. C’est celle de Gustavo Petro, le président de la Colombie. 

Un an après avoir prêché dans le désert, à cette même tribune onusienne, en faveur d’une conférence pour la paix concernant la Palestine, Gustavo Petro n’a pas eu de mots assez forts pour fustiger Netanyahou, ce « criminel » sanguinaire, ce stratège maléfique de la guerre d’anéantissement total, d’abord de Gaza et à présent du Liban, que les puissances occidentales, Etats-Unis en tête, laissent culminer dans l’horreur absolue. Le 7 octobre n’ayant été que le prétexte, si fébrilement attendu, pour la mettre en oeuvre sur le terrain, à grande échelle et impitoyablement. 

« Quand Gaza mourra, toute l’humanité mourra », a alerté le président colombien avec une extrême gravité, avant de dévoiler des coulisses diplomatiques peu reluisantes : « Aujourd’hui, nous avons 20 000 enfants morts. Les présidents des pays de cette destruction humaine rient, se moquent dans ces mêmes couloirs de cette situation, à l’Assemblée générale de l’ONU, avec l’aide des médias de masse qui sont aujourd’hui les propriétaires du plus grand capital ».

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« Le pouvoir d’un pays dans le monde ne s’exerce plus par le pouvoir politique et économique, mais par la destruction de l’humanité. Ceux d’entre nous qui ont le pouvoir de maintenir la vie parlent sans qu’on nous écoute. C’est pourquoi ils ne nous écoutent pas lorsque nous votons pour arrêter le génocide à Gaza. Les présidents qui peuvent détruire l’humanité ne nous écoutent pas », s’est-il insurgé, refusant d’être relégué au rang des sans-voix, des sans-grades sur la scène internationale agitée par de violents tumultes. « Seules les voix des puissances mondiales sont entendues sur la scène internationale », a-t-il condamné avec virulence.

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