Sur la photo ci-dessus prise dans un camp de réfugiés syriens au Liban, l’intrus saute aux yeux et la récupération politicienne à l’œuvre est flagrante : la grossière erreur, c’est elle, Nadine Morano, et ses basses manœuvres électoralistes si visibles à l’œil nu, ou comment l’aboyeuse du Sarkozysme, cooptée députée européenne faute de mieux, qui traque chaque été les femmes voilées sur les plages pour faire parler d’elle pendant la trêve estivale, et nous inflige sa philosophie et son racisme de comptoir sur Twitter, veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes…
« J'ai interrogé les réfugiés Syriens au Liban qui survivent dans des camps de fortune dans des conditions de grande pauvreté. A la question « retourneriez-vous en Syrie si le conflit s'arrêtait ? La réponse est évidemment oui. Alors il faut les aider à retourner chez eux en y mettant les moyens d'action militaires et diplomatiques ! », écrit-elle, en révélant sa démagogie de caniveau.
« Je dis à l'Europe d'agir et vite ! Accueillir des immigrés en masse qui n'ont pas la même culture et que nous serons dans l'incapacité d'intégrer, va contribuer à une déstabilisation de nos pays », dixit celle qui a fait la Une du journal d'extrême droite Minute en 2012, lors des dernières législatives, et qui, piégée en beauté à la même époque par l’imitateur Gérald Dahan, trouvait plein de qualités à Marine Le Pen. Morano ou l’odieux simulacre de la compassion envers la détresse humaine qui transparaît si nettement sur la photo…
Chargement…