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Ménès accuse la Fédération Française de Football de racisme envers Benzema

Les mois passent sans que rien ne se passe au sujet de Karim Benzema, le mal-aimé des Bleus éternellement mis sur la touche par un Didier Deschamps inflexible, et ses récentes prestations étincelantes au Real de Madrid n’y ont rien changé, à la consternation de… Pierre Ménès.
Arc-bouté sur une posture qui confine aujourd’hui à l’absurde, l’entêtement malsain du sélectionneur des onze tricolores à exclure le Madrilène semble suspect aux yeux du célèbre consultant de Canal +, trahissant un racisme institutionnel qu’il ne réfute plus, comme c’était le cas en 2015, mais au contraire qu’il dénonce haut et fort.
En effet, dimanche soir, sur le plateau de Canal +, Pierre Ménès a pris fait et cause pour Benzema, la bête noire du football français qui aurait pourtant cruellement besoin de ses éclairs de génie sur le terrain, reprochant vertement « Deschamps pense que Benzema nuit au groupe, il veut une équipe de Oui-Oui », avant d’ajouter sans mâcher ses mots à l’adresse de la Fédération Française de Football :  « Et les tweets du compte de l’équipe de France qui ne citent jamais Benzema, d’une manière volontaire, ça s’apparente à du racisme… ».
Il faisait allusion aux félicitations adressées par la Fédération, sur Twitter, à Raphaël Varane et à lui seul, après la qualification du Real Madrid en finale de la Ligue des champions. Karim Benzema, pourtant digne d’éloges, n’a eu droit qu’au silence assourdissant et non moins très éloquent des plus hautes instances du football français…
« Benzema – Griezmann – Mbappé, ça ressemblerait vraiment à une attaque de champions du monde », s’est exclamé Ménès dont le ton et l’avis ont manifestement changé en l’espace de deux ans, alors que le bannissement de Benzema, injuste et injustifié, en sidère plus d’un au-delà des frontières hexagonales, car se priver d’un tel joueur équivaut à amputer l’équipe de France d’un atout maître.
Et l’on se souvient alors des paroles prononcées par Benoît Hamon, au beau milieu d’une campagne présidentielle qui battait son plein, et du courage dont il a fait preuve pour faire entendre une voix dissonante dans le concert national de critiques anti-Benzema. « Il y a un climat raciste qui existe en France et qui est fort », avait-il déploré, avant d’appuyer là où le bât blesse : « Pour certains, Benzema était l’archétype du jeune joueur issu de la banlieue, non respectueux de la République. C’est révélateur des failles de la société française et de sa mauvaise conscience vis-à-vis de la jeunesse des quartiers ».
 

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