in

Le prince Alwaleed bin Talal en colère à l’annonce du palmarès des businessmen les plus riches du monde

S’il y avait un classement des nababs en colère, fulminant à l’idée que l’on puisse sous-estimer leur colossale fortune, le prince saoudien Alwaleed bin Talal caracolerait en tête tant il est piqué au vif d’avoir été exclu du Top 10 des hommes d’affaires les plus riches du monde en 2013, par le magazine Forbes.

Ne pointant qu’à la 26ème place de ce palmarès de haut vol, où les milliards de dollars se ramassent à la pelle, le magnat saoudien, qui accorde une importance cruciale à ce classement de prestige, a vu rouge contre le magazine américain à l’annonce d’une bien misérable position qui nuit à son image de marque…

Mécontent, le prince Alwaleed bin Talal ne décolère pas et n’en démord pas : il conteste haut et fort le rang qui lui a été attribué, dénonçant une méthode d'évaluation « défectueuse ». L'humiliation est telle qu’il a déposé une plainte en diffamation contre l'éditeur Forbes, son rédacteur en chef Randall Lane et deux de ses journalistes.

Crédité d'une fortune de 20 milliards de dollars en 2012, en progression de 2 milliards de dollars, il estime, via son groupe d'investissement diversifié Kingdom Holding Company (*), sa fortune à 29,6 milliards de dollars. Ce qui le placerait dans le Top 10 de Forbes, entre deux Français : Liliane Bettencourt, 9ème avec une fortune estimée à 30 milliards de dollars, et Bernard Arnault, le patron de LVMH (propriétaire des Echos) crédité de 29 milliards de dollars.

Publicité
Publicité
Publicité

Très surprise par la réaction procédurière du prince, la direction de Forbes n’en campe pas moins sur ses positions, répondant coup pour coup à ce dernier. C’est une guerre des chiffres vertigineuse que se livrent les deux parties, Forbes ayant lancé un "scud" particulièrement vexatoire qui a dû atteindre l’investisseur saoudien dans son orgueil : "le prince Alwaleed bin Talal exagère systématiquement la valeur nette (de sa fortune) de plusieurs milliards de dollars", persiste et signe le journaliste Kerry A. Dolan.

Le prince Alwaleed bin Talal saura-t-il conquérir de haute lutte sa place si convoitée dans le Top 10 de ceux qui achètent le monde ? Telle est la bataille homérique que mène un prince saoudien, quand le reste de la planète est assis sur un volcan, ou à feu et à sang…

Publicité
Publicité
Publicité

Laisser un commentaire

Chargement…

0

Serge Ayoub défend bec et ongles les skinheads qui ont agressé le défunt Clément Méric

Documentaire sur l’Emir Abd-El-Kader