in

Le cri d’amour poignant d’une petite syrienne : “Prenez mes yeux et donnez-les à mon papa”

« Prenez mes yeux et donnez-les à mon papa». Derrière cette supplication déchirante adressée à des médecins turcs, c’est une petite fille syrienne de 5 ans, prénommée Gozyasi, qui exprime son indicible douleur à la vue de son papa, profondément meurtri dans sa chair, qui ne sera plus jamais le même.

Un jeune papa de 27 ans, Mamum Halid Nasir, au destin brisé, qui a perdu ses membres inférieurs, la vue et l’ouïe il y a un an, dans le bombardement de sa maison, à Idlib, par les forces du régime syrien, et si tendrement aimé par son enfant que celle-ci ne peut se résoudre à ce qu’il soit plongé dans le noir pour toujours, sans pouvoir à nouveau croiser son regard.

Ce cri d’amour poignant poussé par la petite Gozyasi a ému les hommes en blouse blanche de la ville de Reyhanli, située dans la province turque de Hatay, là où ses parents et leurs cinq enfants ont trouvé refuge après le drame.

« J’aime beaucoup mon père », a confié la petite fille. « Je suis très triste pour sa situation. Mon papa ne me voit pas, ça me rend très triste. Prenez mes yeux et donnez-les lui. Je veux qu’il me voie et qu’il m’aime. Qu’Allah ne nous sépare pas de lui. Je l’aime énormément », a-t-elle imploré à la fois le corps médical et la miséricorde du Très-Haut

Publicité
Publicité
Publicité

« Il y a tout juste un un an, mon fils pouvait marcher, parler et voir, comme tout le monde. Aujourd’hui il est condamné au lit », se lamente une mère très éprouvée, Waffa Awad, 49 ans, en décrivant une existence difficile qui contraint sa petite famille à survivre plutôt qu’à vivre. « Nous essayons de survivre et de répondre aux besoins de mes cinq petits-enfants, Les voisins nous aident parfois. Nous sommes venus à Reyhanli pour fuir la guerre et sauver nos vies », a-t-elle précisé récemment au correspondant de l’Agence turque Anadolu.

A travers sa requête bouleversante pour son papa si atrocement mutilé et vulnérable, la petite Gozyasi en a touché plus d’un. Que n’aimerait-on qu’un miracle se produise pour que le père et sa charmante enfant puissent à nouveau profiter pleinement l’un de l’autre, par-delà le cauchemar syrien et ses tragédies humaines incommensurables.

Publicité
Publicité
Publicité

Laisser un commentaire

Chargement…

0

Pensée de Malek Bennabi: un roman spirituel “Lebbeïk”

Provisoirement ouverte, la mosquée de Fréjus fait salle comble