Depuis plusieurs années, l’Arabie Saoudite s’est lancée dans un programme de recherche scientifique en vue notamment de favoriser un transfert de technologie au niveau international. Une politique qui semble avoir porté ses fruits, puisque la cité du Roi Abdelaziz pour les sciences et la technologie (KACST) a fièrement présenté ses premiers drones qu’elle a produit elle-même.
Constitués de fibre carbone et de fibre de verre, ces drones sont programmés depuis une salle de contrôle au sol et peuvent échapper à la détection de radar et des équipements de reconnaissance. Ils contiennent également des dispositifs de communication qui permettent de transmettre directement les images et les vidéos à la salle de contrôle. Les drones seront utilisés en cas de catastrophes naturelles ou écologiques, mais aussi pour la photographie aérienne, la télédétection, le contrôle des frontières, ainsi que pour les opérations de sauvetage.
Le montant des investissements dans les nouvelles technologies en Arabie Saoudite est évalué à plusieurs milliards de dollars. Une monarchie saoudienne qui n’hésite pas à investir dans ses régions les plus reculées, comme en 2009, dans la ville de Thuwal, à 80 kilomètres au Nord de Djeddah. Les dirigeants du royaume avaient inauguré une université dédiée à la recherche technologique pour un montant de 1,5 milliard de dollars. Le recteur de cette université, un Singapourien, Choon Fong Shih avait alors déclaré : « Il y a deux ans, il n'y avait que le sable et la mer. Aujourd'hui, c'est l'une des meilleures infrastructures de recherche».
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