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La police française mise à l’index pour ses « contrôles au faciès »

Les arabes et les noirs, victimes de prédilection des contrôles d’identité diligentés par la police française, telle est la sévère dénonciation qui émane d’une rigoureuse étude scientifique menée sous le sceau de la confidentialité. La pratique discriminatoire à grande échelle des “contrôles au faciès” qui semble être passée dans les us et coutumes de notre police nationale, vise, chiffres à l’appui, les deux populations les plus en proie à la stigmatisation. Ainsi, la probabilité de subir ces contrôles intempestifs est 7,8 fois plus élevée pour les personnes d’origine arabo-musulmane que pour les blancs, tandis qu’elle est six fois plus importante pour les personnes d’origine africaine.

Financés par la fondation américaine du milliardaire Georges Soros, l’Open society institute – imperméable aux débats actuels sur les statistiques ethniques – les enquêteurs ont procédé dans le plus grand secret à une analyse minutieuse de 525 opérations de police, relevant notamment l’âge, le sexe, la tenue et le profil ethnique des individus contrôlés, afin de les comparer avec ceux des personnes (37 000 au total) passant à proximité.

Il est à noter que c’est affranchie de tout tabou, contrairement aux traditions françaises, que cette investigation de terrain scrupuleuse, réalisée à Paris, à la gare du Nord et à Châtelet-les Halles, a désigné des anonymes par la couleur de leur peau (“Blanc”, “Noir”, “Arabe”…).

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Pointant du doigt les “effets délétères” de ces contrôles ciblés qui provoquent de véritables ondes de choc minant les rapports entre la population et les policiers, à l’instar des émeutes de 2005 dans les banlieues, l’Open society institute émet une série de préconisations susceptible de juguler cette propension policière à la discrimination banalisée, qui suscite l’intérêt de la préfecture de Paris.

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