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Une jeune saoudienne tord le cou aux préjugés sur le voile sur Twitter

Dans l’agora virtuelle des réseaux sociaux où se défoulent les islamophobes de tous poils, sans garde-fous, une adolescente saoudienne de 17 ans, résidant en Pennsylvanie, peut s’enorgueillir d’avoir joliment tordu le cou aux préjugés qui entourent le port du hijab, en laissant sans voix les excités qui s’étaient employés à les raviver via des gazouillis rageurs.
Retranchés derrière leur ordinateur pour distiller leur venin en toute impunité, ces grands pourfendeurs de l’islam, ulcérés par l’attachement à sa religion que manifestait la jeune Lamyaa sur Twitter, ont brusquement surgi dans un groupe de discussion afin de la mettre plus bas que terre, cliquant hargneusement : « Arrête de défendre l’islam ! Ferme-la, tu ne peux pas enlever ton foulard car ton père te battrait ».
D’abord atterrée par la véhémence de ce message qui l’interpellait directement, la jeune fille, pleine de ressources, s’est ensuite livrée à une expérience sociale, une première pour elle, à seule fin de démentir leurs propos et de leur faire perdre la face devant des milliers de twittos qui ont « liké » sans modération et avec une réelle jubilation.
Son idée de génie a consisté à converser en direct avec son père, resté vivre en Arabie saoudite, et à solliciter son avis sur sa vraie fausse décision de se dévoiler, ce dernier ignorant tout de cette supercherie pour la bonne cause.
Croyant dur comme fer aux doutes qui tiraillaient sa fille, la réaction très compréhensive de ce père saoudien a infligé un affront d’autant plus cuisant aux féroces opposants anti-voile qu’elle est devenue virale, totalisant plus de 146 000 retweets et 320 000 likes.
Voici la teneur de cet échange père/fille qui a fait tomber les stéréotypes en beauté et contraint les enragés du Net a ravalé l’écume de leur haine…
Lamyaa : « Baba, je veux te dire quelque chose. Je songe à retirer mon hijab »
Son père : « Ma chérie, ce n’est pas à moi de prendre la décision pour toi. Aucun homme ne le peut d’ailleurs. Si tel est ton désir, eh bien, fais-le. Je te soutiendrai dans tous les cas ».
 
 

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