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Israël, rente stratégique des autocrates arabes

Les régimes en place au Proche-Orient ont toujours su monnayer leurs prises de position face à l’Etat hébreu. La récente vague de normalisation entre ce dernier et quatre pays arabes a porté ce principe transactionnel à son paroxysme.

Le débat récurrent sur les causes du malheur arabe pointe invariablement, dans une liste de facteurs explicatifs, le rôle délétère joué par le pétrole. Au lieu de faciliter le développement et le progrès social, socle d’un épanouissement démocratique, la rente pétrolière a été confisquée par les élites issues de la décolonisation, qui s’en sont servies pour clientéliser la vie politique et cimenter leur mainmise sur le pouvoir. De l’Algérie aux monarchies du Golfe, en passant par l’Irak et la Libye, les richesses tirées des hydrocarbures ont davantage fait le bonheur des autocrates arabes que celui de leur peuple.

Mais les régimes en place au Proche-Orient ont pu compter sur une autre rente, moins évidente, mais pas moins efficace : Israël. Les plaies jamais refermées de l’expulsion des Palestiniens en 1948 et de l’occupation en 1967 de la Cisjordanie, de la bande de Gaza et du plateau du Golan constituent un ferment de déstabilisation que les pouvoirs de la région ont toujours su monnayer. La récente vague de normalisation entre l’Etat hébreu et quatre pays arabes (Emirats arabes unis, Bahreïn, Soudan et Maroc) a porté ce principe transactionnel à son paroxysme, mais il n’est pas nouveau.

Les dollars des monarchies du Golfe

Dans la foulée de la guerre du Kippour, en 1973, la Syrie de Hafez Al-Assad (1930-2000) a reçu des milliards de dollars des monarchies du Golfe, au titre d’Etat sur la ligne de front avec « l’ennemi israélien ». Ces fonds, destinés officiellement à financer la reconstruction et le réarmement du régime baasiste, ont surtout permis au maître de Damas d’institutionnaliser un système de gouvernement dictatorial et prédateur.

(…)

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A cette époque, le régime égyptien, dirigé par Anouar El-Sadate, a recouru à la même tactique, mais dans la direction opposée. En échange du traité de paix avec Israël, signé à Camp David, en 1979, il a obtenu l’accès à l’aide financière américaine. Le 1,3 milliard de dollars annuels versé par Washington a principalement profité à l’armée égyptienne. Une institution qui protège autant les frontières du pays que sa propre prééminence dans les affaires économiques et politiques. Sa participation au renversement, en 2013, de Mohamed Morsi, premier – et unique à ce jour – président égyptien élu à la régulière, l’a démontré.

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