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Niveau scolaire: Israël se classe parmi les derniers  des pays développés.

Selon le dernier rapport sur l’éducation publié en 2019 par l’OCDE, le constat est clair. Israël doit revoir sa copie. En mathématiques, en sciences et en lecture, les élèves d’écoles primaires et secondaires en Israël se classent parmi les derniers  des pays développés.

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32 commentaires

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  1. Mais au juste, en quoi cela vous dérange que le premier docteur au monde fut un imam et que les premières universités au monde furent dans des mosquées, lieux de savoir et de connaissance. Nous sommes tous des arabomusulmans quelque part sinon n’étudiez pas ni ne comptez ni n’écrivez. Tous les plus grands chercheurs et prix Nobel sont des docteurs. Le doctorat est un diplôme islamique, impossible de tergiverser là-dessus. Les premiers docteurs furent tous sans exception musulmans. La recherche et le développement mondialisés ont été initiés par l’islam.
    Après je vous le concède, vous pouvez tout à fait dire que les écoles égyptiennes où ont été formé Platon, Pythagore etc (s’ils ont existé) étaient des universités. Vous pouvez jouer sur l’étymologie et blablater longtemps mais les significations ne sont pas les mêmes en fonction du temps. En arabe, c’est très clair. Le dénomination pour signifier l’université est quasi similaire à celle de la mosquée. Ce qui démontre d’où est né le diplôme et le modèle d’enseignement supérieur islamiques d’excellence repris par le monde entier : le doctorat qui a fait naître les universités = établissements d’enseignement supérieur telles que nous les connaissons de nos jours depuis le XIIIème siècle en occident et depuis Muhammed sws dans le monde.

    • personnellement cela ne me dérange pas du tout que le doctorat soit un diplôme qui ai été inventé dans le monde de l’islam. M^me si j’avoue ne pas avoir trouvé de trace de ce que vous affirmer (je ne suis pas historien).
      Je pense qu’il y a confusion dans nos propos, vous parler de diplôme, nous parlions d’université, de lieux d’enseignement.
      personnellement ce qui me dérange plus dans vos propos, c’est le dénigrement de tous ce qui n’est pas rattaché au monde islamique. Comme si le reste du monde n’avais pour ainsi dire rien produit, c’est en cela que j’ai dit à plusieurs reprise que je trouvé vos propos raciste. Si un peuple s’arroge toute les qualité du monde, alors c’est dire aussi que les autre n’en ont aucune. Et en ce point je ne pourrais pas vous rejoindre.
      PS: de nombreux prix Nobel de la paix ne sont pas docteur, et à l’échelle humaine, c’est peut être le plus prestigieux

      • Le prix Nobel de la paix a été décerné à Obama et Aung San Suu Kyi, bref no comment, je vous laisse choisir entre les guerres et le génocide. Nobel est l’inventeur de la dynamite pour info.

        Le racisme a été inventé par les lumières. Par exemple, l’empire romain n’était pas raciste : il y a eu deux césar arabes alors que Diana a été assassinée car elle allait enfanter avec un arabe.

        Il n’y a pas confusion : l’université, c’est-à-dire l’enseignement supérieur en plus du diplôme de doctorat tels que nous les connaissons de nos jours, vient des arabomusulmans.

        Un arabe ne peut pas être raciste car il est de toutes les couleurs, de toutes les religions et de toutes les régions du monde. Un arabomusulman non plus car il est composé de plusieurs éthnies, peuples, langues, cultures. Ensuite, si on dit que l’islam est universel, ce n’est pas juste pour le plaisir mais c’est surtout qu’il y a réellement de la consistance dans cet universalisme très concret. Ainsi, un arabomusulman aimera toujours tous les peuples car il saura voir l’origine unique : Dieu, son Unique Religion et la diversité humaine instituée par Notre Créateur. Être arabomusulman, c’est embrasser l’humanité grâce au savoir que Dieu nous révèle sans perdre de vue La Source Unique à tous. Il cerne de toute part les incrédules pour les rappeler à la vérité, c’est cela que vous ressentez. S’accrocher à Dieu, l’Unique, c’est s’accrocher à la anse la plus ferme. Les incrédules ne tiennent sur rien. L’islam dit que vous naissez musulman et ne commencez éventuellement à en sortir que vers les 7-12 ans. Nous croyons que l’Homme est bon par nature et le reste uniquement s’il fait fonctionner honnêtement et avec intégrité sa raison et son coeur pour cheminer vers la vérité.
        Dieu est le très Misécrodieux, le Grand Accueillant, il suffit simplement d’ouvrir sa raison et sa foi à la justice, l’équité, à la recherche de la vérité pour ressentir sa Grandeur et Sa Bienfaisance.

        • il y a aussi de très grand monsieur qui on oeuvré pour le bien de l’humanité : Mandela, Denis Mukwege…je vous laisse regarder la liste, tout n’est pas à jeter.

          “Un arabe ne peut pas être raciste” et “un arabomusulman aimera toujours tous les peuples”
          je ne veux pas vous embêter, mais c’est exactement ce genre de phrase qui pour moi ne sont pas acceptable. Le fait d’être arabe, et/ou arabomusulman n’immunise pas contre cette bêtise humaine qui est le racisme, ce serai tellement simple…
          Je ne vais pas vous raconter ce que j’ai vue, mais regardez simplement des fait relateés par les journaux du Maghreb, ou m^me sur Oumma, il y a suffisamment d’exemple (malheureusement) qui vous contredise. Il existe des arabes raciste, c’est un fait. Aucun peuple/tribut/ethnie ne peux s’affirmer au dessus des autres, ou a l’abris de certain défaut humain. Et si une personne le fait, alors là c’est du racisme, car en disant : “je vaux plus que les autres”, on dit automatiquement, “les autre valent moins que moi”.
          J’espère me faire correctement comprendre, à aucun moment je ne dit “tout les arabes sont …(mettez le terme négatif de votre choix)”
          cordialement

          • Je vous ai bien compris et je maintiens car vous vous trompez. Et désolé mais être meilleur ne signifie pas être au-dessus car vous pouvez être le plus bas et le meilleur. Les arabes (et encore moins les arabomuslmans) ne sont pas racistes. Le racialisme (et donc le racisme) est un trait culturel et identitaire “occidental” (l’homme blanc grec de la race supérieure ou aryen).
            Vous ne trouverez aucun concept, aucune idéologie racialiste arabe et encore moins arabomusulmane. À ce titre, au regard de la période prolifique en régimes autoritaires, aucun dictateur arabe n’a été du type d’hitler, mussolini et j’en passe des racistes génocidaires. Aucune colonisation n’est due aux musulmans où on parle de conquête car le racisme y est absent. Même l’esclavage se différencie par le fait que le racialisme/racisme fut absent chez les arabes.
            Tout ceci est un fait. Qu’il y ait des intolérants ici et là, bien évidemment qu’on en trouvera de partout, mais le racialisme et le racisme ne sont pas un marqueur culturel et identitaire arabes où ils y sont tout simplement absents.

    • @kalim. Pourquoi cela vous dérange t il qu’une université bouddhiste comme Nālandā inscrite au patrimoine de l’Unesco soit bien plus ancienne que celle de Fès ? Merci de donner vos sources pour le doctorat. Il y a en effet des gens malhonnêtes qui affirment des choses sans aucune preuve. Je sais que ce n’est pas votre cas bien sûr. Après les croyances ça ne se discute et on est ainsi libre de croire que la terre est plate.

    • @Kalim,
      je vous avez répondu sur votre dernier message, mais apparement ce n’est pas passé…je ne comprend pas pourquoi. Je disais simplement que nous n’arriverons à nous mettre d’accord sur le sujet évoquer, mais qu’on fond ce n’étais pas grave, et je vous remercie pour le temps passer pour explicité votre point de vue. j’avais mi qq liens vers des articles qui défendaient mon point de vu, c’est peut être cela qui n’est pas passé…
      cordialement

  2. Comment ça “pays”, izrahell n’est pas un pays, c’est une association de malfaiteurs, des gens malfaisants, maléfiques, assassins ,la lie de l’humanité venue directement des pays de l’est, le reliquat de va nu pieds dont l’europe a décidé de s’en débarrasser une bonne fois pour toute, mais l’europe ne va pas donner une terre à ces assassins, non, elle va les débarqués en Palestine.

  3. @patrice. Attention le terme de Renaissance ne portait au départ que sur les arts (architecture, sculpture, peinture) avant d’être élargie. On désignait ainsi un mouvement qui partait de l’Italie du Nord, en l’occurrence Florence, qui n’a pas grand chose à voir avec les arabo musulmans. A noter en particulier que l’Italie du Sud à été envahie par les arabomusulmans puis libérée au XIII eme qui marque aussi la première période de la Renaissance italienne dans le Nord (le Trecento).
    Le terme Renaissance a ensuite été utilisé comme période pour distinguer l’âge classique, le moyen âge, l’âge moderne. Les médiévistes ont néanmoins montré depuis, que le moyen âge n’était pas un âge sombre et que la renaissance n’était pas une rupture mais plus probablement un processus continu ponctué de renaissances de moindre ampleur comme la renaissance ottonienne et surtout la renaissance carolingienne. Les francs christianisés ont en effet très tôt cherché à rejoindre l’empire romain et à s’inscrire dans une filiation avec les hellènes.
    Que les œuvres grecques aient circulé des byzantins vers le monde musulman puis vers l’Europe occidentale via l’Espagne, personne ne le nie. Djebbar réfute en revanche la notion de transmission au profit de celle d’appropriation dans ces différents mouvements : c’est le récepteur et pas l’émetteur qui a été actif. Que le monde musulman ait contribué à la science, personne ne le nie non plus. Mais il ne faut pas oublier que nombre de scientifiques musulmans étaient issus de la colonisation des empires perse et byzantin. Avicenne et Al-Biruni étaient persans par exemple. La base de la science dite arabe c’est la science grecque, perse et indienne comme vous le rappelez.
    Bref dire que la Renaissance part du Maghreb sans autre explication, ça n’a pas grand sens, à mon avis.

  4. @z
    Je me suis arrêté au premier mensonge.
    Les premières universités et bibliothèques universitaires furent toutes islamiques et musulmanes.
    La plus vieille université au monde et la plus vieille bibliothèque au monde se trouvent au Maroc (anciennement Andalousie) dans l’Université Al Quaraouiyine (IX ème siècle). Source UNESCO et Guiness des record.
    Le premier doctorat a été bel et bien décerné à un imam. L’Université + doctorat n’est arrivé que tardivement en occident (vers la fin du moyen-âge). A ce titre, le premier doctorat en occident aurait été décerné en France au XIII ème siècle. La France est une très bonne élève en terme d’islamisation. C’est l’islam qui a institué le doctorat.

    • Vous n’y êtes toujours pas. Pour commencer la notion d’université ne fait sens qu’en occident et à partir du XIIIeme siècle. Il faut plutôt commencer par parler d’organisation de l’enseignement suivant différents niveaux, soit avec nos termes d’aujourd’hui : primaire, secondaire, supérieur. Il faut également distinguer l’enseignement de la religion et hors religion. Ce que Guilland appelle université impériale à Byzance répond à ces critères. Je vous résume son article passionnant, disponible ici (à partir de page 73) :
      https://www.persee.fr/doc/bude_0004-5527_1953_num_1_1_4521
      En substance, il existait à Constantinople deux établissements d’enseignement supérieur : l’université impériale fondée au IV eme siècle, réorganisée au Veme siècle qui comprenait 31 chaires ; une école patriarcale qui enseignait la théologie. L’université impériale était dotée dès le Veme siècle d’une bibiliotheque abritant 120 000 volumes. Elle a été située à différents endroits dont le Palais de la Magnaure. Le Dictionnaire encyclopédique du Moyen Âge l’identifie sous le terme de Pandidakterion comme institution universitaire.
      Attention le terme d’université appliqué à Al Quaraouiyine ne fait pas consensus. Pour certains historiens elle ne peut être considérée comme telle qu’à partir du XIIIeme siècle quand l’enseignement se détache de la religion islamique.
      L’UNESCO parle surtout de plus vieille université au monde ENCORE EN ACTIVITÉ. Cela ne signifie pas la plus vieille université du monde. D’où votre méprise.
      Maintenant vous voyez que Byzance disposait déjà de ce qu’on pourrait appeler université aujourd’hui, dans le cadre d’un système complet d’éducation structuré par degré comme aujourd’hui (primaire secondaire supérieur). Les arabo musulmans ont beaucoup appris de l’empire byzantin d’ailleurs comme l’Europe occidentale avec laquelle les liens n’ont pas été rompus comme on l’imagine. Le christianisme a ainsi fait beaucoup pour transmettre l’héritage grec.

      • Merci dubitatif. Pour l’universIté impériale de Constantinople, en attendant que Oumma publie mon post, ci joint un lien qui atteste de l’organisation de l’enseignement en degrés (que l’on appellerait primaire, secondaire et supérieur aujourd’hui) dans le monde byzantin (voir p 73) : https://www.persee.fr/doc/bude_0004-5527_1953_num_1_1_4521
        Guilland était un byzantiniste.

        Kalim confond plus vieille université du monde et plus vieille université du monde EN ACTIVITÉ tel que l’UNESCO en parle. Par ailleurs al quarouiyine n’est considéré comme université qu’à partir du moment où l’enseignement dispensé se détache de la religion, soit aux alentours du XIIIeme siècle au plus tôt. En fait cette mosquée est devenue une université qui existe toujours. C’est tout ce que l’on peut en dire en vérité.

        • Dubitatif. En complément, le site de Nalanda est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO comme la Médina de Fès d’ailleurs.

          Voici ce qu’on peut lire sur le site de l’UNESCO :
          « Le site de Nalanda Mahavihara est situé dans l’état du Bihar, au nord-est de l’Inde. Il s’agit des vestiges archéologiques d’une institution monastique et scolastique en activité du IIIe siècle av. J.-C. au XIIIe siècle de notre ère. Il comprend des stupas, des sanctuaires, des viharas (bâtiments résidentiels et éducatifs) et d’importantes œuvres d’art en stuc, en pierre et en métal. Nalanda se distingue comme LA PLUS ANCIENNE UNIVERSITÉ DU SOUS-CONTINENT INDIEN, une institution qui a transmis le savoir de façon organisée sur une période ininterrompue de 800 ans. Le développement historique du site témoigne de l’évolution du bouddhisme en une religion, et de l’épanouissement des traditions monastiques et éducatives. » (https://whc.unesco.org/fr/list/1502/)
          Oui Nalanda est l’une des plus vieilles universités du monde, en tout cas elle précède de plusieurs siècles al quaraouiyine.

  5. Amusant mais faux. L’université de Constantinople date du IVeme siècle, celle de Nalanda prend son essor au Veme siècle. Elles sont donc nettement antérieures à l’islam. La première est chrétienne. La seconde est bouddhiste. Ça c’était hier.
    Aujourd’hui, « sur les quelque 2000 universités du monde musulman, seuls trois établissements figurent dans le classement des 500 meilleures facultés. « 1,1% des publications scientifiques proviennent d’universités du monde musulman, lequel représente environ un cinquième de l’humanité », rappelle l’astrophysicien Nidhal Guessoum. » (Source : http://www.lemondedesreligions.fr/savoir/distinguer-science-et-islam-pour-mieux-les-concilier-28-10-2014-4333_110.php)
    Citons encore Guessoum à partir de son livre « Islam et Science » :
    « Lorsque la question des relations qui peuvent ou doivent exister entre la religion et la science est posée, les interlocuteurs musulmans insistent souvent que l’islam n’a jamais eu de problème avec la science, que la question ne se pose que dans la culture occidentale, en raison des vieux soupçons de l’Église envers la science et parfois de son oppression (l’affaire Galilée). Les musulmans citent aussi invariablement de nombreux versets coraniques encourageant le savoir et la science en islam, du premier mot révélé au Prophète Mohammed, « Iqra ` ! » (« Lis ! Récite ! »–96: 1) à « De tous les serviteurs de Dieu, seuls les savants Le craignent véritablement » (35: 28). Cette réaction typique, très répandue et instinctive, trahit cependant un certain nombre de malentendus sur la question: a) la plupart, sinon la totalité, des références islamiques à cet égard sont sur la « connaissance », ` ilm, est un terme qui a été compris de différentes façons, y compris « la connaissance religieuse », « la connaissance de Dieu », et parfois « la science » (au sens général) ; b) la science moderne a imposé de nouveaux principes (naturalisme méthodologique, en particulier) et apporté de nouvelles théories (l’évolution biologique et humaine, notamment), ce que la culture musulmane a trouvé difficile à engrener avec sa vision du monde traditionnelle ; c) l’étude et la discussion de l’interaction entre l’islam et la science moderne peut être bénéfique à l’Islam autant que pour la science [perso je ne vois pas en quoi, ça reste donc à démontrer, NDLR], si bien que le balayage de côté du sujet n’est pas un acte productif. En effet, le concept de « science » (au sens moderne) ne peut être aisément trouvé dans le Coran, voire dans la plus grande partie du patrimoine musulman classique ; mais le concept de la connaissance, lui, y est en revanche grandement développé. Cette distinction–plus ou moins subtile–échappe au plus grand nombre de penseurs et éducateurs musulmans ; en effet, le mot ‘ilm est aujourd’hui couramment utilisé pour dénommer la science, alors qu’il est quasiment certain qu’il représentait, originellement, la connaissance–dans un sens beaucoup plus général. Cela a conduit à de fortes dissensions entre les traditionalistes et les réformateurs quant à la possibilité (ou non) de constituer des arguments en faveur d’un fondement coranique de la « science » (moderne), certains voulant la reformuler dans différents cadres, allant de la « science sacrée » au « contenu scientifique miraculeux du Coran », en passant par la « science islamique » ou peut-être une version théiste de la science occidentale … »
    Citons le encore à propos de la miraculosité du Coran :
    « Après toutes ces déclarations aberrantes et ces méthodologies fantasques, la première interrogation qui nous vient est : pourquoi cette incroyable théorie de l’i‘jaz est-elle si populaire ? Répondre de manière fiable à cette question n’est pas facile, car cela touche à des facteurs sociologiques et historiques. En effet, cette question en appelle plusieurs autres : • Quel genre de compréhension le monde musulman a-t-il de la science ? • Quel niveau de pensée et d’analyse critique trouvons-nous aujourd’hui dans la société musulmane (en général) ? • Quelle volonté la nation musulmane a-t-elle aujourd’hui de changer sa défaite générale (dans tous les domaines) en une position de préséance et de supériorité et de se convaincre que (seules) sa religion et sa civilisation sont vraies–dans le sens absolu du terme–et (donc) supérieures ? Sans apporter de réponse claire à notre question, Mustafa Abu Sway, auteur islamique contemporain, fournit un élément de compréhension complémentaire ; il dit : « Plutôt que de se lancer dans une acquisition de la science dans un effort de soutenir la vision islamique du monde, il semblerait que l’“ interprétation scientifique” ait plutôt apporté un coussin réconfortant. Le reste du monde peut faire de la science, et nous, musulmans, pouvons la découvrir de nouveau dans le Coran ! » Bustami Mohamed Khir, écrivain soudanais contemporain, souligne la relation particulière que les musulmans entretiennent avec la science et l’attitude qu’ils adoptent à son égard plus généralement : « L’expérience qu’ont les musulmans de la science est distincte [de celle de l’Occident] à bien des égards. Plutôt que de défendre l’islam contre l’offense de la science moderne, les musulmans ont tenté d’utiliser la science comme base de nouvelles preuves permettant d’appuyer les vérités du Coran.
    L’i‘jaz scientifique coranique s’appuie, comme je l’ai montré, sur des principes erronés, dont deux devraient être consignés et mis en exergue : 1. l’interprétation de versets peut être univoque et définitive, permettant ainsi une comparaison avec des résultats et affirmations scientifiques ; 2. la science est simple et claire ; elle contient des faits définitifs que l’on peut aisément distinguer des « théories » ; on peut alors la faire concorder avec certains passages du Coran. J’ai également insisté sur le fait que cette théorie est le produit d’une confusion ayant eu lieu tout d’abord progressivement puis, aujourd’hui, presque entièrement, entre la tentative légitime, voire louable d’insuffler dans l’entreprise de l’exégèse scripturaire des connaissances humaines nouvellement acquises (ce qui inclut bien entendu les découvertes et les connaissances scientifiques modernes) et le principe selon lequel les résultats scientifiques, les lois, les découvertes et les inventions, des plus généraux jusqu’aux plus particuliers, peuvent être trouvés dans le Coran et même dans les hadiths, si seulement nous faisions l’effort de rechercher et de réexpliquer les versets de façon « scientifique ». La théorie de l’i‘jaz était, à ses débuts, une petite boule de neige blanche ; elle a cependant roulé et accumulé des détritus (des arguments et des exemples ridicules reposant sur des méthodologies boiteuses) ; c’est maintenant une masse de glace sale qui fond facilement sous l’intense lumière de l’examen minutieux, objectif et méthodique. En outre, je considère l’approche de l’i‘jaz comme dangereuse. Car d’abord elle prétend que l’on peut identifier des « faits » scientifiques et les comparer avec des « déclarations coraniques univoques », ce qui démontre une incompréhension évidente de la nature de la science–« La science n’est pas un tas de faits tout comme une maison n’est pas un tas de briques », a dit Poincaré. De plus, cette approche déforme aussi bien la nature de la science dans l’esprit des jeunes musulmans que la façon dont nous devrions envisager le Coran. »

    Voyons maintenant si Oumma censure N Guessoum.

  6. Le religion la plus scientifique au monde est de très loin l’islam qui est définitivement imbattable. La première université au monde fut une mosquée et le premier docteur au monde fut un imam. Ce modèle de recherche et développement est une excellence repris mondialement. Tous les scientifiques de la planète sont formés par l’islam. Merci Allah swt de nous avoir envoyé Muhammed sws.

    • Nombre de populations ont largement contribué au progrès scientifique. L’Egypte, la Grèce, l’Inde, par exemple, à une époque où l’Europe du nord était à la traîne. La Renaissance prend sa source au Maghreb, il serait malhonnête de le nier. Sauf qu’aujourd’hui, l’Afrique du nord n’est plus un haut lieu de la recherche. Ca reviendra sans doute un jour, mais il y a du boulot. L’Islam des Lumières, et les penseurs de l’Empire Ottoman, ont laissé place aux salafistes et aux “savants musulmans”, dont l’ouverture d’esprit avoisine le zéro absolu. Ok, j’exagère. Quand il s’agit de construire des armes, les iraniens et les pakistanais savent renoncer à leurs superstitions. J’ai quand même la nette impression que le fanatisme religieux constitue un frein à la recherche. Comment étudier l’Evolution, quand le Coran prime sur les données objectives, ou les nie? C’est juste un exemple.
      Possible que la religion musulmane ait jadis servi la recherche, mais aujourd’hui, on a plutôt l’impression qu’elle constitue un boulet invalidant pour le monde scientifique. Les chrétiens ont d’ailleurs souffert jadis du même handicap, avant que la révolution ne nous débarrasse des bigots. (peut être un peu violemment, j’en conviens).
      Dernier point. Le niveau des étudiants tunisiens est très correct. Dommage qu’ils ne soient pas à la tête du pays.

    • Je vais abréger ton suspens :
      le maroc et l’algérie sont les derniers des derniers y compris dans le secteur de santé .
      C’est un fait, nous le connaissons et le subissons à la fois tant que les dictatures sévissent chez nous pour le bonheur des salauds comme toi.
      Mais, mais… jette un coup d’oeil dans certaines cliniques parisiennes, à certaines compagnes et tu verra les medecins formés par l’afrique et en france cueillis mures pour soigner ta carcasse de chiotte.
      L’afrique va peut être envoyer des psy se pencher sur ton cas même s’il me paraît complétement désespéré.
      Et ça n’est qu’un exemple.
      Allez bisou

          • j’ai regardé, on a sa :
            – Territoire d’une nation délimité par des frontières et constituant une entité géographique
            – Région envisagée au point de vue d’une certaine identité ou communauté d’intérêts de ses habitants, etc

            sans vouloir rentrer dans la polémique stérile, pourquoi ce ne serai pas un pays? hormis le fait que vous ne l’aimer pas, ce qui est tout a fait votre droit .

    • Effectivement pourquoi ne parle-t-on pas ici de la France sur un site français ou des pays musulmans sur un site qui a pour but de développer un regard musulman sur l’actualité ?

      Pour en revenir au reportage, je ne comprends pas d’où sort le classement qui compare notamment Singapour à Israël. Il n’est pas dans le rapport cité qui n’aborde pas les performances scolaires. Celles-ci sont habituellement évoqués par l’OCDE via le PISA qui porte sur le niveau en compréhension de l’écrit, en culture scientifique et mathématique d’élèves de 15 ans, soit jusqu’à l’âge de scolarité obligatoire dans les pays de l’OCDE. On dispose seulement aujourd’hui des données PISA 2015 dont voici un extrait (voir à partir de la page 48) : https://www.oecd-ilibrary.org/docserver/9789264267534-5-fr.pdf?expires=1573900315&id=id&accname=guest&checksum=AEBA43C77268B49014ABF34B75BA39F5
      Pour répondre à votre question, on trouve notamment 2 pays du Maghreb en fin de classement, la Tunisie et l’Algérie avant dernière. 72 pays ont été évalués.

      Le reste du reportage se réfère bien au rapport sur l’éducation de l’OCDE édition 2019. La situation d’Israël y est bien plus contrastée : classes surchargées, investissement par élève inférieur en valeur absolue à la moyenne de l’OCDE certes mais investissement dans l’éducation en part du PIB bien supérieure, comme le taux de réussite dans les études dites tertiaires, même s’il y a décalage du fait du service militaire de 3 ans qui accapare la tranche d’âge 18-24 ans. Investissement également fort dans l’éducation dès la petite enfance ainsi que dans la rémunération des enseignants qui permet de renouveler et de rajeunir le corps enseignant. Pour ceux que ça intéresse (mais je me demande qui en fait) et qui savent lire l’anglais, plus de détails ici : https://www.oecd.org/education/education-at-a-glance/EAG2019_CN_ISR.pdf

  7. Ils sont assurément les premiers dans la barbarie, les crimes de la dépossession, les assassinats extra judiciaires, des tueurs d’enfants, des voleurs de terres, de maisons, d’eau, du blocus , des bombardements de civils sans défense, etc …
    Bref : Les premiers de la colonisation la plus immonde sur terre !

  8. Ce n’est pas un pays c’est une occupation de territoire…..cette entité occupe la Palestine par le terrorisme et le génocide de milliers de Palestiniens….les juifs sont les frères des Palestiniens mais malheureusement le sionisme les a complètement détourné du bon sens….les juifs vivraient certainement mieux en redonnant la Palestine à son propriétaire le Peuple Palestinien..

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