Champion de l’ultra-sionisme mais pas des sondages, on n’en attendait pas moins de Benjamin Netanyahou, ce criminel de guerre qui frémit à l’idée de voir les rênes du pouvoir lui échapper des mains, qu’un bon coup de barre à droite toute, et en toujours plus intraitable envers les Palestiniens !
Est-ce la petite phrase clé qui va le faire réélire et coiffer au poteau ses rivaux de gauche, toujours est-il que celui qui est encore pour l’heure Premier ministre a affirmé lundi, lors d’une interview accordée au site NRG, qu’il n’y aurait pas d'Etat palestinien s'il était réélu chef du gouvernement à l'issue des élections législatives.
Netanyahou a annoncé la couleur, il ne fera pas de quartier, ni aucune concession : les tables rondes, maintes fois pulvérisées par ses coups de semonce fracassants, et les processus de paix, maintes fois torpillés par ses raids aériens ravageurs, n’ont plus lieu d’être, sauf à se prêter à une énième mascarade de pacification effroyablement cynique dans le vaste jeu de dupes international…
"Je pense que quiconque facilite la création d'un Etat palestinien et procède à l’évacuation des territoires, cède du terrain à des attaques islamistes radicales contre Israël", a martelé le leader du Likoud et candidat à sa succession, au cours d’une visite de réassurance auprès des colons fanatisés de Jérusalem-Est, à qui il a donné tous les gages de sa farouche hostilité au partage de la Ville sainte avec les Palestiniens.
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