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Ahed Tamimi condamnée à rester en prison jusqu’à son procès

Sans grande surprise, la clémence envers une adolescente palestinienne mineure ne l’aura pas emporté dans la petite salle du tribunal militaire israélien d’Ofer, en ce mercredi 17 janvier de sombre augure pour la courageuse Ahed Tamimi, qui trouve encore la force de sourire devant la foule de journalistes venus entendre un arbitrage arbitraire connu d’avance.

La nouvelle icône de la résistance palestinienne qui croupit dans les geôles israéliennes infâmes depuis le 19 décembre dernier, isolée de sa mère Nariman, également incarcérée, et du reste du monde, vient en effet d’être condamnée à rester en prison jusqu’à son procès.

« Je ne vois pas d’autre alternative que d’ordonner qu’elle reste en détention jusqu’à la fin de la procédure », a déclaré un juge militaire israélien aux ordres. « La gravité des faits dont elle est accusée n’offre pas d’alternative à la détention », a-t-il martelé.

Ce procès pour l’exemple, réclamé à cor et à cri par le gouvernement ultra-sioniste de Netanyahou et l’opinion publique israélienne, éructant de rage depuis la fameuse gifle cinglante donnée, le 15 décembre dernier, à un soldat de l’armée d’occupation, dissimule mal la cruelle mascarade judiciaire à l’œuvre pour priver de liberté, pendant des mois, celle qui fait désormais figure d’héroïne dans le monde entier.

Le martyre d’Ahed Tamimi risque fort d’asseoir sa légende grandissante.

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A voir ou à revoir, et à partager sans modération notre vidéo de soutien à Ahed Tamimi

 

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