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Abattage rituel : la campagne de Brigitte Bardot interdite d’affichage

Quand un rituel religieux réglementé inspire un rituel publicitaire offensif qui, chaque année, à la même période, offre un boulevard inespéré à la Marianne de la cause animale, l’incontournable Brigitte Bardot, cela donne lieu au spectacle traditionnel de la désinformation populiste, choquante et méprisante à dessein.

Comme une réponse du berger à la bergère, la campagne d’information imaginée par la Fondation de BB avait choisi de riposter contre la tonalité décomplexée de la campagne « Fièrement halal », par une approche terrifiante du rituel sacrificiel musulman, qui n’a de préventive que la fallacieuse tirade servie aux médias par l’ancienne star du cinéma de papa.

Une contre-attaque visuelle qui se voyait déjà en haut de l’affiche, et qui vient d’être stoppée net dans son élan par l’ARPP (Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité), chapeautée par Dominique Baudis, son nouveau président depuis octobre dernier, et président de l’Institut du Monde Arabe, estimant qu’elle était de nature à “ridiculiser ou choquer” les adeptes des rites concernés.

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Ainsi mise à l’index, Brigitte Bardot se résignera-t-elle à regagner sa tanière tropézienne, ou nous rejouera-t-elle sa grande scène de la pleureuse, se lamentant sur l’archaïsme des musulmans, sur l’inertie des politiques, et sur la censure qui réprouve son islamophobie irrépressible, laquelle l’a déjà menée à cinq reprises dans un tout autre théâtre : celui du tribunal correctionnel de Paris… ?

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