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WikiLeaks, le site qui fait trembler l’Establishment

Les secrets d’Etat n’ont plus de secret pour le site qui débusque les scoops les plus explosifs, de nature à dynamiter la crédibilité des puissants de ce monde.

WikiLeaks.org révolutionne le journalisme d’investigation, incarnant aux yeux de ses inconditionnels l’avenir du chasseur d’images ou de rapports de préférence classés confidentiels, tandis que ses détracteurs le maudissent en le taxant de site à abattre.

Ayant déjà gagné ses galons de site atypique dans la sphère anglophone, expert dans l’art de jeter le pavé du scandale dans la mare de la nébuleuse politicienne, WikiLeaks a fait récemment une entrée fracassante sur la scène médiatique française, en diffusant une bavure filmée commise par l’armée américaine en juillet 2007, sur le sol irakien.

De nouveau sous les feux des projecteurs, WikiLeaks éclabousse les Etats-Unis à travers 90 000 pages de rapports classés militaires sur la guerre en Afghanistan, regorgeant de révélations toutes plus chocs les unes que les autres, sur des opérations clandestines, des morts de civils dissimulées, la faiblesse de l’OTAN dans la région et l’implication de l’Afghanistan dans la résistance talibane.

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L’esprit civique chevillé au corps, Wikileaks a communiqué ces documents qui brûlent les doigts au New York Times, aux Etats-Unis, au Guardian au Royaume-Uni, et à Der Spiegel en Allemagne, qui s’en sont fait l’écho, provoquant une onde de choc sismique à Washington.

Dans ses colonnes, le New York Times en tire l’amer bilan que les 300 milliards de dollars dépensés depuis 2001 par les Etats-Unis sont une gabegie qui s’est avérée totalement inefficace : « les talibans sont plus forts aujourd’hui qu’avant 2001, ils sont, par exemple, armés de missiles Stinger leur permettant d’abattre des avions, ce que les autorités américaines avaient jusqu’à présent tenté d’occulter ».

Le 5 avril 2010, WikiLeaks mettait en ligne cette vidéo classée ultraconfidentielle, passée promptement à la trappe de la grande muette US, retraçant un fait d’arme américain qui casse le mythe du « sauveur du monde » : le survol au-dessus de Bagdad des deux hélicoptères Apache de l’armée américaine, dont les salves de l’un d’entre eux blessèrent deux enfants et tuèrent une dizaine de personnes, parmi lesquelles deux employés de l’agence de presse Reuters.


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