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Lingerie féminine: tensions entre le ministère saoudien du Travail et la police religieuse

En Arabie Saoudite, la vente de lingerie féminine est particulièrement encadrée et doit se conformer à un règlement précis qui a été décidé entre le ministère saoudien du Travail et le Comité pour la promotion de la vertu et la prévention du vice, la redoutable police religieuse saoudienne.

Cet accord, qui exclut  la présence d’un homme dans ces boutiques de lingeries féminines, prévoit également que seules des femmes ayant la nationalité saoudienne peuvent prétendre postuler à un poste de vendeuse ou de responsable de ce type de magasin, où l’engagement d’un agent de sécurité constitue une obligation juridique.

Mais pour  le Comité pour la promotion de la vertu et la prévention du vice,  ces conditions ne sont pas assez restrictives. La police religieuse exige en effet que ces boutiques (ainsi que les femmes qui y travaillent)  soient  à  l’abri du regard des passants,  notamment ceux appartenant à la gent masculine.

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Le ministère saoudien du Travail a réagi en accusant la police religieuse  de faire de la surenchère  en vue de remettre en cause cet accord.  Une plainte émanant de ce même ministère est même envisagée contre  le Cheikh Abdul Latif Al Asheikh,  président de la Commission Comité pour la promotion de la vertu et la prévention du vice, dont le rôle influent  au sein de la  saoudienne commence  sérieusement à agacer une partie de la classe moyenne du pays qui cherche à s’en émanciper.

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