C’est l’extravagance faite femme sur la scène de toutes les outrances, la déjantée Lady Gaga, intronisée reine du latex, se révèle terriblement conformiste quand il s’agit de hurler avec les loups contre le camp des Opprimés et de chanter à la gloire du camp des Oppresseurs. Pas folle, la guêpe !
Provocatrice jusqu’au bout des ongles sous ses multiples masques de féministe de caniveau, la « bête » du Buzz tous azimuts est une imposture de la pop qui vient de montrer les limites de son mépris des conventions sociales en s’alignant sur la doxa dominante en faveur d’Israël. Que d’illusions se brisent contre le miroir aux alouettes du showbusiness et d’Hollywood !
C’est dans un « Shalom Israël » chaleureux qu’elle a salué ses fans israéliens sur le Net, afin de confirmer sa venue prochaine à Tel Aviv, le 13 septembre, une perspective qui a le don de la mettre en joie. "Je suis tellement heureuse de faire cette tournée à Tel Aviv", s’est-elle exclamée dans une courte vidéo, la mine réjouie.
Peu tourmentée par la tragédie de Gaza et les crimes de guerre dont Israël s’est rendu coupable (s’en est-elle même jamais souciée ?), la briseuse de tabous d’opérette, plus connue pour ses frasques retentissantes que pour la qualité de son registre musical, s’est attirée les foudres d’internautes pro-palestiniens, de toutes origines et confessions.
"Elle est écoeurante, je ne l'ai jamais aimée parce que ses valeurs sont inexistantes. Mais là, son militantisme a confirmé tout le mal que je pensais d’elle ", a posté, indigné, un utilisateur de Facebook, tandis qu’un autre l’épinglait en ces termes : "Le manque de sensibilité est, à mon avis, le pire des péchés !"
Démystifiée par son parti pris pro-israélien, Lady Gaga apparaît enfin sans fard, mise à nu par une affligeante réalité : une créature fabriquée de toutes pièces par le marketing du trash, dont elle connaît toutes les ficelles, surtout les plus rentables et avilissantes.
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