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Le gouvernement britannique de nouveau sur la sellette au sujet du camp de Bagram

Moins médiatisée que Guantanamo, la non moins scandaleuse prison secrète de Bagram, implantée par la CIA dans l’enceinte d’une base aérienne en Afghanistan, est aujourd’hui au cœur d’une action en justice que l’association britannique de défense de prisonniers Reprieve envisage d’intenter contre son propre gouvernement.

Alors qu’en mars dernier, un rapport des Nations Unies fustigeait déjà l’omerta éloquente de la Grande-Bretagne, qui trahissait une complicité à la fois bienveillante et active laissant se perpétrer les pires sévices au nom d’une démesure anti-terroriste signée Bush, Reprieve exige à son tour d’avoir connaissance de l’identité de deux terroristes présumés, capturés par les Britanniques en Irak en février 2004 et remis aux Américains, avant d’être transférés vers Bagram, le deuxième bagne mortifère américain.

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Craignant à juste titre que ces deux hommes, dont les seules maigres indications glanées jusqu’ici sont leur nationalité, pakistanaise, et leur prénom, Salah el Din et Saifullah, aient été soumis au même traitement de faveur réservé à des prisonniers hors-normes, à savoir une détention arbitraire et illimitée sous la torture, les responsables de l’association sont à pied d’œuvre pour les identifier complètement afin de retrouver leur famille et connaître leur sort.

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