Une tribune pour exiger le départ de José Gonzales. Une vingtaine d’élus de la Nupes demandent la démission de ce député RN du poste de vice-président du groupe d’amitié France-Algérie qu’il occupe depuis quelques semaines.
Sa nomination est “une insulte aux victimes de l’Organisation armée secrète (OAS), de la guerre d’Algérie et, plus largement, du colonialisme français”, peut-on lire dans les colonnes du Monde.
Un discours qui avait choqué la Nupes
Fin juin, pour la toute première séance de l’Assemblée nationale, José Gonzales qui est le doyen de l’Assemblée nationale, avait exprimé à la tribune son émotion en pensant à “ses amis morts” en Algérie. Ce pied-noir, né à Oran en 1942, avait également expliqué, la voix nouée, être ému de “voir côte à côte réunis” tous les députés, comme “un symbole d’unité française”.
“J’ai laissé là-bas une partie de ma France”, avait également jugé le nonagénaire à la tribune, en évoquant son enfance, avant d’assurer au micro de BFMTV “ne pas savoir” si l’OAS avait commis des crimes durant la guerre d’Algérie. Son discours avait suscité un tollé sur les bancs de la gauche.
“Lorsque José Gonzalez prend la parole sur ce sujet à titre de parlementaire, pour nier les atrocités commises par l’OAS, ce n’est pas de l’inculture. Il s’agit ici d’une faute politique extrêmement grave”, assurent encore les élus de la Nupes.
Et cette démission a-t-elle été obtenue ?
Certains Algériens, comme il me semble Ferat Habas, ont dit en substance que sans le violentisme de l’OAS, on aurait pu tenter l’indépendance sans l’éviction des Piénoirs. Or, l’OAS était violentiste et surtout pouvait recruter tant en Algérie qu’en §France de métropole, y étendre son influence, agir sur Paris, l’OAS pouvait prendre le pouvoir à Alger, instaurer forcément une gouvernance de discrimination, la situation eut été égale ou pire que la situation de colonisation.
Ce député ment, la présidente du RN ment également, son père, le tortionnaire lui aura certainement appris ce qu’était vraiment l’OAS.
Mais le gouvernement
Français actuel est responsable, ça ne peut pas se passer sans son autorisation, et la gouvernance Algérienne pareillement, drôle d’amitié que celle-là.
Croissant de lune.
Des gens qui nient un événement du passé, pour obliger les autres à vivre et ne parler que du passé, jamais le present.
J’en ai rien à foutre que cet homme reconnait ou non les crimes de l’OAS, le plus important pour moi est qu’il ne touche pas à mon present.
cela sent la France officielle et son ciel republicain.
“Assurer au micro de BFMTV “ne pas savoir” si l’OAS avait commis des crimes durant la guerre d’Algérie”… ?
C’est plus qu’étonnant de la part de quelqu’un qui fut un jeune pied-noir oranais de 19 ou 20 ans en 1962.
Et si on lit cet article, il est écrit que Marine La Pen assume “les propos de son élu” : elle non plus n’a pas d’idée sur cette question ???
En particulier en 1962, les crimes de guerre, qui tenaient de la guerre civile généralisée, étaient devenus le quotidien de l’Algérie… qui me démentira ?