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George Mitchell, le nouvel émissaire d’une campagne d’affichage ?

En nommant George Mitchell au poste d’émissaire de la paix au Proche-Orient, Barack Obama a choisi un négociateur expérimenté, qui s’est notamment illustré comme l’une des principales chevilles ouvrières de la paix en Irlande du Nord.

Agé de 75 ans, issu d’une filiation mixte, irlandaise par son père et libanaise par sa mère, cet ancien membre de la commission des Affaires étrangères du Sénat se dit convaincu que « les conflits insolubles n’existent pas ». Arrivé mardi au Caire, dans le cadre d’une première tournée dans la région le menant après Israël, à Ramallah en Cisjordanie pour des entretiens avec le président palestinien Mahmoud Abbas, ce grand habitué des tables de négociation a déclaré après avoir rencontré le président égyptien Hosni Moubarack : ” Il est d’une importance cruciale que le cessez-le-feu soit étendu et consolidé ».

Barack Obama prétend publiquement affirmer sa ferme volonté de rompre avec la politique menée par son tristement célèbre prédécesseur.

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Mais ses récents propos incisifs dans lesquels il justifiait sans ambiguïté l’agression meurtrière d’Israël, l’assurant par là même de l’indéfectible soutien de la première puissance mondiale, ne trahissent-ils pas au contraire une perfide campagne d’affichage censée conforter son image « d’homme providentiel, porteur du renouveau » ?

Et, on peut légitimement se demander si George Mitchell, dans le second rôle du médiateur de la paix, n’est pas en train de masquer le cheval de Troie d’une habile et vaste stratégie de communication ?

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