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Zaira Wasim, la jeune star de Bollywood, met un terme à sa carrière : “Le cinéma a nui à ma proximité avec Allah”

Il n’aura fallu que trois ans à la jeune Zaira Wasim, 18 ans, pour voler la vedette aux stars de Bollywood, graver son nom tout en haut de l’affiche et rafler une moisson de récompenses prestigieuses.
Mais cette jeune fille musulmane en fleur, projetée dans un univers tout en strass et paillettes aux antipodes du sien, a été emportée par un succès qui la dépassait bien plus qu’il ne la grisait.
Hissée sur un piédestal par un célèbre Mufti du Cachemire, sa région natale, qui l’avait décrite comme un « modèle à suivre », tant elle était pieuse, vertueuse et studieuse avant d’être happée par l’infernale machine à fabriquer des blockbusters, Zaira Wasim vient de prendre une grande décision : elle n’apparaîtra plus sur grand écran.
En proie à un profond mal-être qu’elle avait de plus en plus de mal à dissimuler, à mesure que ses films à gros budget battaient des records d’entrées, qu’elle était assaillie de propositions et que sa vie n’était plus qu’un grand tourbillon étourdissant, elle a préféré quitter la lumière crue des projecteurs, de peur d’y perdre son âme.
 


« J’ai voulu tenter ma chance à Bollywood, et cela m’a ouvert les portes de la gloire. Mais je n’étais pas préparée à une célébrité aussi fulgurante, ni à évoluer dans un star-system où tout est excessif et superficiel. J’ai eu peur, vraiment peur, de m’éloigner de ma religion, de mes valeurs, de me perdre moi-même », s’est justifiée sur Facebook celle qui, en seulement 2 films, s’était imposée comme l’étoile montante du cinéma indien.
« Cette starisation ne me rendait pas heureuse, je n’aimais pas ce que j’étais devenue. Je reconnais que le cinéma m’a fait vivre des moments fabuleux, j’étais admirée, ovationnée, mais j’ai réalisé qu’il m’écartait du chemin de la connaissance et de la foi pour me mener sur la voie de l’ignorance », a-t-elle expliqué, ajoutant : « Je ne supportais plus de travailler dans un environnement qui remettait en cause mes valeurs, interférait dans ma relation avec mon imam, et nuisait à ma proximité avec Allah ».
Si l’annonce de son retrait de la scène cinématographique a suscité un immense émoi parmi ses fans, elle a été en revanche saluée par de nombreux musulmans, notamment par le Mufti Ismail Menk. Cet éminent érudit musulman du Zimbabwe, qui fut classé parmi les 500 musulmans les plus influents au monde en 2013, 2014, 2017, par l’Institut royal Aal al-Bayt pour la pensée islamique, lui a aussitôt témoigné son précieux soutien : « Que le Tout-Puissant vous bénisse, continue à vous guider, vous protège, vous accorde la bonté, le bonheur, le contentement, et le succès dans ce monde et dans le prochain. Aameen ».
C’est sans nul doute dans l’ombre où elle aspire à se ressourcer, loin des feux de la rampe aveuglants et d’un envers du décor peu reluisant, que Zaira Wasim verra briller la plus douce des lumières.

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2 commentaires

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  1. bravo à cette demoiselle qui a choisi la véritable réussite.
    Il faut être très fort pour résister à toute cette décadence, cette débauche, ce matérialisme cachés dans les coulisses du succès. En réalité très peu y arrivent. Et il faut être courageux pour reconnaître qu’on ne se sent pas capable de mener ce combat là.
    Choisir de vivre simplement pour ne pas renier ce que à quoi notre âme d’insufflation divine aspire sincèrement : le calme, la sagesse, le bien, la plénitude.
    Cette demoiselle a gagné un grand combat celui contre son nafs, son égo.
    Bel exemple.

  2. Je ne comprend pas vraiment la façon de voir les choses de cette jeune fille.
    C’est peut être vrai, peut être non, qu’un cinéma , infecté par la décadence et l’arrogance éloigne certainement du droit chemin.C’est peut être le chemin le plus court pour se faire de l’argent.
    Le véritable problème du cinéma, c’est que Allah nous a créé pour vivre un monde réel,et non pas vivre ses passions à travers un monde virtuel qu’est le cinéma.
    Cela dit, je doit reconnaître, le rôle positif que le cinéma avait joué pour rendre les gens plus raisonnables.

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