Après Hassan Chalghoumi, le prieur en chef tunisien de Drancy (Banlieue parisienne), la cinéaste tunisienne Nadia el Fanni s'est prise d'une envie subite de débouler à Tel Aviv pour débattre du thème "Religion et laïcité", dans un pays qui constitue l'un des deux grandes théocraties de la zone avec l'Arabie saoudite et le dernier régime d'apartheid concernant sa population palestinienne.
La productrice du film à prétention révolutionnaire "La révolution inchallah" poncif éculé de chromos à sa gloire, a eu droit à cette occasion à une volée de bois vert du chroniqueur littéraire du grand journal libanais "Al Akhbar, avec ce titre cinglant "Tu ne reviendras jamais plus la tête haute Nadia place de la Révolution à Tunis.
Chalghoumi, Fanni; calmos les Tunisiens! Boualem Sensal, écrivain algérien qui s'est également rendu en Israël, Calmos les Algériens! Ne confondez pas audace et soif de la notoriété. Allez où bon vous semble, au ciel ou en enfer, au diable veau vert, mais n'abdiquez jamais vos repères, les fondamentaux de votre combat. le thème "Religion et laïcité" peut se débattre à Rome et doit se débattre à la Mecque et à Al-Azhar au Caire. Maios à Talla er rabih (la colline du printemps), le seul sujet à débattre là-bas, c'est usurpation, occupation, répression et absorption …avec un appendice spécial pour vous, déperdition de la raison.
René Naba
Cela fait plaisir de voir des gens comme vous,essayer de régler les choses sans haine,violence,mais par dialogue,espérons que beaucoup prendront exemple sur vous…