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Vogue : la secrétaire générale du Conseil musulman de Grande-Bretagne classée parmi «les 25 femmes les plus influentes»

Aucun plafond de verre ne résiste à l’irrésistible ascension de Zara Mohammed, cette briseuse de préjugés dans l’âme, dont la notoriété et l’influence ne cessent de croître de l’autre côté de la Manche.

Dans un royaume britannique où son islamité visible ne lui vaut aucune mise à l’index mortifiante, sa capacité à contourner tous les écueils, même les plus sournois et insidieux, avec intelligence et autorité à la fois, lui a ouvert la voie vers le sommet d’une pyramide qu’elle pensait inatteignable : la présidence du Conseil musulman de Grande-Bretagne (MCB).

Animée de fortes convictions, mais aussi de l’ambition d’écrire une nouvelle page de l’histoire de cette organisation islamique phare, qui regroupe en son sein plus de 500 associations, le parcours remarquable de cette ancienne consultante en formation à Glasgow, promue aux plus hautes destinées institutionnelles du culte musulman, n’a pas échappé au prestigieux magazine Vogue (version britannique). Et c’est un euphémisme…

Il a carrément forcé l’admiration de son comité de rédaction qui, sans la moindre objection, a nommé Zara Mohammed dans sa liste des « 25 femmes les plus influentes de 2021 », ainsi mises à l’honneur pour avoir « jeté les bases d’un avenir plus égalitaire ».

Alors qu’elle s’emploie à marquer son mandat de son empreinte positive, progressiste et résolument émancipatrice, la première femme élue secrétaire générale du Conseil musulman de Grande-Bretagne, qui s’affirme en outre comme une formidable bâtisseuse de ponts, avec les autres religions et la société civile, ne cache pas sa fierté devant ce qu’elle considère être une belle marque de reconnaissance.

« Les stéréotypes, selon lesquels les femmes musulmanes sont opprimées, ont la vie dure », a-t-elle vivement déploré dans l’entretien qu’elle a accordé à Vogue, avant de renouveler un engagement qui lui tient particulièrement à coeur : « Tout au long de ma présidence, je m’efforcerai de corriger cette perception erronée qui altère grandement l’image des femmes musulmanes, notamment celles qui portent le voile ».

Revêtue de son hijab qui, contrairement au pays des Lumières, ne la condamne pas à rester dans l’ombre, Zara Mohammed est aujourd’hui projetée sous les feux des projecteurs au royaume de Sa Gracieuse Majesté, heureuse d’être devenue une source d’inspiration pour les femmes musulmanes, jeunes et moins jeunes.

 

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Un commentaire

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  1. “son hijab qui, contrairement au pays des Lumières, ne la condamne pas à rester dans l’ombre” !

    Au contraire, les rues autour de chez moi sont remplies de femmes avec un hidjab. Elles sont mêmes plus nombreuses que celles qui n’en portent pas.
    Si vous cherchez des pays où la liberté vestimentaire n’existe pas pour les femmes, voyez donc dans certains pays musulmans…

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