Une mosquée dans le viseur d’un de ses opposants de la première heure, à la gâchette facile, qui était d’autant plus hostile à son émergence dans le paysage local qu’elle est sortie de terre juste à côté de chez lui, cela s’est passé samedi soir, aux Etats-Unis, dans la ville de Morton Grove, au cœur de l’Illinois.
Deux coups de fusil à air comprimé, décrits par le bureau du Conseil des Relations américano-islamiques (CAIR), basé à Chicago, "comme suffisamment puissants pour tuer", ont soudainement brisé la torpeur de la nuit, endommageant le mur du lieu de culte, et frôlant la tête du gardien qui l’a échappé de justesse.
Sous le choc, après ce passage à l’acte terrifiant, digne d’un bien mauvais far-west dont on redoute, comme à chaque fois, qu’il ne fasse des émules, le CAIR a fait part de son extrême inquiétude dans un communiqué, évoquant une "situation alarmante".
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