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Une Suissesse voilée brigue un siège au Parlement de Genève

Après avoir emprunté le chemin des prétoires pour défendre la liberté religieuse et le droit de faire la classe aux tout-petits revêtue de son voile, une institutrice suisse, convertie à l’islam, fait son entrée dans l’arène politique sous les couleurs des Verts pour briguer un siège au Grand Conseil de Genève.

Pasionaria du foulard islamique pour ceux que sa candidature et son ambition rendent verts de rage, y compris parmi les Verts dont certains ne digèrent pas son irruption au sein du mouvement, estimant que ses chances d’être élue sont infinitésimales, l’ex-enseignante helvète ne se laisse pas démonter par le feu nourri de critiques qui, à l’intérieur comme à l’extérieur, tente de la discréditer et de l’éloigner de son but suprême : le Parlement Genevois.

Il faut dire que sa route judiciaire fut audacieuse et parsemée d’embûches, l’opinion publique n'ayant retenu de son combat que son foulard de la discorde faisant les manchettes des journaux pour oser défier la Suisse et refuser de rentrer dans le rang. En effet, en 1998, l’institutrice alors mise à l’index de son établissement scolaire forma d’abord un recours auprès du Conseil d’Etat pour discrimination religieuse, puis au Tribunal Fédéral, avant de se tourner en désespoir de cause vers la Cour européenne des droits de l’Homme à Strasbourg. Mais ce fut en pure perte à chaque fois.

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Qualifiée d’intruse par ses détracteurs les plus virulents du parti et de candidate alibi servant une stratégie électoraliste par ses ennemis de l’extérieur, l’ancienne maîtresse des écoles a le seul tort de s’engager en politique en portant le voile rédhibitoire qui assigne d'office à résidence plutôt qu’à pénétrer dans le saint des saints du pouvoir législatif.

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