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Une scientifique nigériane récompensée pour son traitement innovant de la tuberculose

D’ordinaire sérieux et reflétant une rigueur toute scientifique, le visage de Misitura Lawal-Arowona affichait un sourire lumineux à Chennai, en Inde, en ce lundi 19 août placé sous les meilleurs auspices.
Une date à marquer d’une pierre blanche pour cette brillante doctorante nigériane, qui a vu le fruit de ses travaux couronné de succès, devant un parterre composé de la fine fleur de la recherche mondiale.
Alors qu’elle participait à un grand colloque ayant pour thème « La réalisation du renforcement des capacités dans les pays en développement », en présence de 21 autres universitaires de renom, ses efforts déployés pour éradiquer la tuberculose, cette maladie infectieuse mortelle qui n’épargne pas son pays, ont été unanimement loués et récompensés par un prix prestigieux : celui de l’innovation dans le domaine médical.

Classée troisième dans un concours international de haute volée qui était le point d’orgue de cette conférence, Misitura Lawal-Arowona, habituellement absorbée par ses recherches dans son laboratoire de chimie de l’Université d’IIorin, la capitale de l’Etat de Kwara, a laissé éclater sa joie devant les médias locaux, en brandissant sa distinction.
Sous son voile qui ne phagocyte ni ses neurones, ni son sens du discernement, et encore moins son libre arbitre, contrairement à ce que prétendent, pleins de condescendance, les défenseurs de la dignité de la femme du parisianisme, bat le cœur d’une femme nigériane d’exception, qui a décidé de faire de la lutte contre la tuberculose le combat de sa vie.
Dans un monde où cette maladie infectieuse, causée par la bactérie Mycobacterium tuberculosis, s’avère être la plus mortelle (chaque année, 10.4 millions de personnes la contractent à l’échelle planétaire et 1,7 millions en décèdent), et dans un Nigéria où elle sévit d’autant plus fortement qu’elle demeure entourée d’ignorance, et que les soins de santé y sont peu accessibles, Misitura Lawal-Arowona a élaboré pendant de longs mois, recluse dans son laboratoire, un traitement novateur, à base de métal.
Soucieuse de juguler ce véritable fléau dans son pays, qui est le plus densément peuplé d’Afrique, mais aussi à la surface du globe, elle a travaillé d’arrache-pied à la mise au point d’un médicament anti-tuberculeux dont l’efficacité devrait décupler celle des antibiotiques existants.

Forte d’une reconnaissance qui a dépassé les frontières de son pays, le nom de Misitura Lawal-Arowona vient allonger la liste des scientifiques musulmans, hommes et femmes, dont les remarquables résultats forcent l’admiration de leurs pairs, des autorités de leurs contrées respectives et de leurs coreligionnaires.
Ainsi, en 2018, la scientifique malaisienne Siti Khayriyyah Mohd Hanafiah a été nommée « Meilleure communicante scientifique au monde », à la suite de sa prestation exceptionnelle lors de la onzième édition du FameLab International.
Plus tôt cette année, une nanotechnologiste musulmane a dévoilé un outil révolutionnaire, visant à réduire la résistance aux antibiotiques et à diagnostiquer avec précision un groupe de maladies, en quelques secondes seulement.

             Siti Khayriyyah Mohd Hanafiah

En 2018, une biochimiste kazakh de l’Université de Warwick, au Royaume-Uni, s’est illustrée en concevant un dispositif unique, capable de tester des médicaments à moindre coût, de manière plus rapide et précise, tandis qu’en décembre 2018, en Australie, le Dr Abu Sina, un éminent chercheur d’origine bangladaise, présentait son test de dépistage de l’ADN cancéreux en moins de 10 minutes, grâce à sa prodigieuse découverte : une signature ADN nanométrique unique qui serait commune à tous les cancers.
Ces scientifiques, outre leurs compétences et leur capacité à relever des défis audacieux, ont aussi en commun de s’éclairer à la lumière des préceptes coraniques, qui invitent à acquérir des connaissances et à déceler des signes, dans tout ce qui les entoure, pour ceux qui sont doués d’intelligence.
                           Le Dr Abu Sina

 
 

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3 commentaires

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  1. “Il faut cesser de contempler avec distance ou timidité l’univers des sciences”.Très bonne observation.Il faut aussi cesser de croire que la science est occidentale et inaccessible à ceux qui ont enregistré un retard de plusieurs siècles.Tout retard est rattrapable.l’enjeux est de commencer par le commencement et de déterminer les priorités.La priorité serait d’assainir les gouvernances des pays sous-développés,de reconstruire leurs systèmes éducatifs,d’inventer leur propre système social et de mettre fin au copiage du mondialisme qui a montré ses tares et ses dérives.La priorité serait aussi de se réapproprier ses ressources,de les protéger et de les utiliser à bon escient.Le monde musulman regorge de talents dans tous les domaines ,malheureusement éparpillés dans toutes les parties du monde occidental car marginalisés chez eux ou carrément chassés par les gangs vassaux de l’impérialisme occidental ,qui gouvernent d’une main de fer l’Afrique et le Moyen-Orient.La tache est ardue et non dénuée de sacrifices.Des sacrifices similaires à ceux qui ont eu lieu il y a 14 siècles où le dernier Prophète de l’humanité à ,avec ses compagnons,propulsé l’humanité vers une autre dimension,celle du monothéisme pur,de la morale universelle , par la première injonction révélée : “lis,lis au nom de ton seigneur…”

  2. Assalamou ‘alaïkoum, qu’Allah favorise cette femme adonnée aux sciences, Allah est grand Il récompense ceux qui s’efforcent dans sa voie, en les faisant réussir.
    Il faut cesser de contempler avec distance ou timidité l’univers des sciences, c’est une chose toute humaine et plus accessible que ce que souvent on imagine, à portée des pays de Musulmans même les plus pauvres, il faut domestiquer et faire sienne la recherche et la science,. Dans ce domaine alors là on peut dire que la sortie du monde unipolaire vers la multi-polarité se fait à vitesse remarquable. Un composé métallique que notre corps évacue sans grand dommage mais spécifiquement plus nuisibles aux résistants baciles, c’est une démarche originale. Je n’ai pas compris si le composé métallique qu’emploie la chercheuse Nigériane agit en tant que tel ou s’il ouvre les baciles davantage et accroît l’efficacité des anti-biotiques souvent impuissants. Il y a quelques années, c’est un Marocain qui a associé des principes végétaux aux anti-biotiques ordinaires pour en accroître l’action, je crois me souvenir que c’était pareillement contre la thuberculose qui ronge beaucoup de poitrines en pays qui se développent. Je l’ai entendu un jour interviouvé, pour donner une image, il décrivait les anti-biotiques comme des agents munis de clefs pour rentrer dans les organismes pataugènes qui souvent cachent les serrures ou les changent. Et il disait en substance que le traitement qu’il proposait, puisé au fond traditionel de son pays permet aux anti-biotiques d’entrer sans obstacle, puisqu’il défonce non pas les serrures mais les portes carément.
    Et aux Musulmans parents, faites rentrer la science à la maison dans vos demeures, ayez quelques livres scientifiques à proposer en défi à vos enfants, même si vous-mêmes ne les maîtrisez pas. Sustentez plutôt les vocations vers les sciences dites dures au lieu des orientations un peu trop fréquentes vers les secteurs abusivement nommés, technico-commerciaux, j’aime voire les jeunes Musulmans s’adonner aux sciences dures, délaissons les sciences dites sociales ou les disciplines apparentées, aux dilettantes dont la France regorge un peu trop.
    Puissiez-vous réussir.
    Croissant de lune.

  3. Allahou Akbar, Allahou Akbar, Allahou Akbar et à Dieu seul les louanges
    C’est ça le chemin. Celui de soulager. La réponse au premier verset révélé. L’éducation à donner à nos enfants. La contribution dont on a le devoir d’apporter.
    Qu’Allah bénisse ces chercheur et les parents qui les ont élever ainsi que ceux qui les ont instruits

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