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Une Saoudienne de 17 ans fait annuler son mariage avec un vieillard de 90 ans

C’est un immense soupir de soulagement qu’a poussé une jeune saoudienne de 17 ans à l’énoncé du verdict très favorable rendu par un tribunal de Riyad, qui a entendu sa légitime récrimination, tout en étant submergée par l’émotion en songeant au courage qu’il lui a fallu pour se dresser contre son père et déjouer l’odieux traquenard d’une union contre nature.

La principale protagoniste de cette affaire retentissante est aujourd’hui saluée en héroïne sur le Net, tandis que son géniteur indigne, auprès duquel elle vivait depuis le divorce de ses parents, subit un feu nourri de critiques, la plupart des internautes saoudiens blâmant sévèrement la trahison d’un père prêt à vendre sa fille à un vieillard ayant dépassé l’âge canonique de 90 ans, en lui faisant miroiter un beau mariage avec un prince charmant d’une vingtaine d’années.

Leurrée affreusement par l’homme en qui elle avait toute confiance, mais se jurant de rendre caduc un contrat de mariage qu’elle croyait avoir scellé avec le prétendant de ses rêves, la jeune fille en fleur, en proie à une cruelle désillusion, a révélé l’incroyable piège qui s’est refermé sur elle à la police, portant plainte contre son père pour abus de confiance.

Refusant de jouer les épouses sacrifiées sur l’autel de la vénalité, celle-ci n’a eu d’autre alternative que de fuir la maison familiale et de solliciter une aide juridique pour aller au bout de sa démarche. Bien lui en a pris, puisque la justice saoudienne a reconnu son statut de victime de la plus ignoble des machinations, déclarant son union « nulle et non avenue », pendant que les réseaux sociaux ont loué la formidable opiniâtreté d’une adolescente qui a franchi tous les obstacles pour s’affranchir d’un mariage crapuleux et sordide.

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