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Une mosquée près de Toulouse endommagée par un incendie criminel

Parmi les éléments probants qui laissent à penser que l’incendie qui a éclaté hier, mercredi 27 juillet, sur le chantier d’une mosquée à Muret, près de Toulouse, est de nature criminelle, le fait qu’il soit survenu le lendemain de l’assassinat du prêtre Jacques Hamel constitue en soi un signe fort de plausibles représailles.    

C’est le président de l’association musulmane locale qui, étant arrivé sur place peu avant 5 heures du matin, a eu le triste privilège d’être le premier à constater l’ampleur des dégâts, fort heureusement minime (le toit d’un porche et des portes endommagés).

Rares sont ceux, parmi les membres consternés de la communauté musulmane, qui croient à la thèse accidentelle d’un feu qui a pu être rapidement circonscrit grâce la célérité des pompiers de Haute-Garonne, avant que l’édifice cultuel, en construction depuis la fin 2012, ne soit la proie des flammes.

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Bien que le pire ait été évité (aucun blessé n’est à déplorer), les esprits des fidèles sont tourmentés par le lien de cause à effet établi tout naturellement avec l’attentat abominable de Saint-Etienne-du-Rouvray, commis la veille.

Le parquet de Toulouse, qui s’est déplacé sur les lieux, a immédiatement diligenté une enquête auprès de la gendarmerie de Haute-Garonne pour « dégradations volontaires par incendie». 

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