La scène s’est passée à la vitesse de l’éclair mais n’en a pas moins été d’une grande brutalité, une consommatrice en hijab a été violemment bousculée, alors qu’elle faisait ses emplettes dans un supermarché de la ville Kingston, dans l’Ontario, victime d’une agression dont le mode opératoire a fait des émules des deux côtés de l’Atlantique : l’arrachage de voile, sauvage et humiliant.
Il n’est plus rare de découvrir, même si c’est affligeant, que derrière ce qui est devenu tristement un grand classique de l’acte islamophobe, se cache une main féminine haineuse libérant ses pires pulsions, comme ce fut le cas en fin d’après-midi, dans les rayons d’une grande surface de la deuxième province du Canada.
Une fois encore, la vidéosurveillance (voir ci-dessus) a fait la preuve en images de son efficacité, dévoilant la réalité de l’attaque islamophobe et permettant d’identifier le couple d’agresseurs à l’œuvre, dont la femme de race blanche, âgée entre 40 et 45 ans, et aux longs cheveux noirs, s’est révélée un redoutable chef de bande.
Alors que la police de Kingston a sollicité l’aide du grand public pour retrouver la trace du couple de clients, tranquilles en apparence seulement, cette nouvelle agression raciste commise contre une Canadienne voilée, qualifiée de « crime haineux caractérisé », n’est pas sans rappeler un incident similaire à Toronto. Seule la longueur du voile violemment retiré différait puisqu’il s’agissait d’un niqab, car hormis ce détail, le lieu du délit était là encore un supermarché, et l’agresseur, une femme ordinaire, en la personne de Rosemary Creswell, laquelle a été confondue au grand jour grâce à la vigilance jamais prise en défaut des caméras de surveillance.
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