Des propos particulièrement choquants de Hassan Kacimi, en charge de l’immigration au sein du ministère algérien de l’Intérieur. Ce haut fonctionnaire accuse les migrants subsahariens de tous les maux et les rend responsables de “l’importation” de la “tuberculose en Algérie, mais aussi du SIDA, de la malaria et du paludisme”. Ce n’est pas la première fois que des responsables politiques de ce pays affichent ainsi un racisme décomplexé. En août 2018, la députée islamiste Naïma Salhi avait accusé les migrants d’Afrique Subsaharienne de “maladies et sorcellerie”.