Si les terribles suspicions de viol qui pèsent sur l’éminent rabbin Daniel Farhi étaient avérées, la plus haute décoration française en serait également éclaboussée : la Légion d’honneur, déjà suffisamment dévoyée à force de gratifier des personnalités dont le mérite et l'exemplarité laissent dubitatif…
En effet, le septuagénaire fraîchement décoré de l'insigne distinction, le 1er janvier dernier, a été placé en garde à vue mardi matin dans les locaux de la Brigade de protection des mineurs de la PJ parisienne, puis mis en examen en fin d'après-midi pour une série de viols et d'agressions sexuelles commis sur des jeunes filles, dont l'une avait 15 ans au moment des faits qui remonteraient à vingt ans.
La nouvelle a fait l’effet d’un coup de tonnerre, suscitant émoi et consternation, d’autant plus qu’elle entache du poids du soupçon l’un des fondateurs du mouvement juif libéral de France, dénoncé par l'un des membres de l'organisation. Pour Michel, rabbin du Consistoire, «Ce serait une catastrophe si les charges qui pèsent sur lui étaient confirmée », tandis que Haïm Musicant, directeur général du CRIF, s’émouvait au micro de RTL : «Il est très connu pour son ouverture, sa tolérance, pour le dialogue qu'il mène avec les musulmans et les catholiques. Evidemment, il faut être très prudent, respecter la présomption d'innocence ».
Indéniablement, la prudence s’impose tant que le doute subsiste. Mais après un début d'année marqué par la dégradation de la France et de sa note souveraine le « AAA » , on n’ose imaginer la deuxième dégradation infamante que serait celle de la Légion du déshonneur, au royaume Sarkozyste du lustre terni.
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