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Quand la reine Elisabeth II honora un centenaire musulman pour sa belle solidarité contre le Coronavirus

Tel un phare lui montrant la voie à suivre, la Lumière du Très-Haut a éclairé chacun des pas que Dabirul Islam Choudhury, ce sémillant centenaire, a effectués sur le droit chemin au cours de sa longue vie, sans jamais s’en écarter.

Cette chaude lumière a illuminé le crépuscule de son existence, au cœur d’un royaume britannique qui, il y a deux ans de cela, avait les yeux de Chimène pour ce grand aîné de confession musulmane, extraordinairement robuste, volontaire et solidaire, et pour sa belle âme de poète aux accents Miltoniens.

Ignorant le syndrome de la page blanche, sa plume très inspirée a, en effet, toujours eu la rime heureuse, au gré des quelque mille sonnets qu’il composa dans la langue de Shakespeare.

En mai 2020, lors du mois béni de Ramadan, le doyen du comté verdoyant du Hertforshire a relevé un défi de taille, qui a autant ému que fortement impressionné ses concitoyens : doté d’une étonnante vitalité, paré de ses plus beaux atours, il a fait 100 fois le tour de son pâté de maisons, à Saint Albans, sans interrompre son jeûne, en vue de récolter des fonds pour les victimes du Coronavirus.

La nouvelle de son exploit, après avoir fait le tour du royaume, est rapidement parvenue jusqu’à Buckingham Palace, arrivant aux oreilles de Sa Gracieuse Majesté, elle-même au soir de son long règne sans égal.

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Alors que le bonheur d’avoir réussi à recueillir la somme substantielle de 420 000 £ (soit près de 464 000 €, dont 128 000 € sont immédiatement tombés dans l’escarcelle de la santé publique) se lisait sur son visage, l’émotion le submergea lorsqu’il apprit que la reine Elisabeth II souhaitait l’honorer à l’occasion de son anniversaire.

Soixante-trois ans après avoir quitté son Bangladesh natal pour se construire un nouvel avenir Outre-Manche, et à l’âge canonique de 100 ans, Dabirul Islam Choudhury fut élevé au rang d’Officier de l’ordre de l’Empire britannique.

« Mon père ne va pas s’arrêter en si bon chemin. Il va continuer à collecter des fonds pour les personnes touchées par le Covid, aussi longtemps que Dieu lui prêtera vie, et lui donnera la force et le courage de le faire », déclara son fils Atique Choudhury, les larmes aux yeux.

Très fier de son père qui puisa en lui des ressources insoupçonnées, tout en observant rigoureusement le jeûne du Ramadan et en multipliant les actes d’adoration, c’est un fils bouleversé qui salua publiquement la puissance de la foi du patriarche de la famille.

Celle qui, il y a deux ans, lui donna des ailes pour juguler, à sa manière, la folle propagation du virus, et lui permit d’être reçu avec tous les honneurs par la défunte souveraine, aujourd’hui pleurée par tous ses sujets.

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