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Tunisie : le ministre des Affaires étrangères suspecté d’adultère par une célèbre blogueuse

Le pouvoir corrupteur et ses tentations universellement partagées, d’Ouest en Est,  liées au népotisme, aux petits arrangements avec la vérité, aux secrets d’alcôve inavouables, et son vent du scandale qui secoue les cimes du pouvoir, réputées inatteignables, comme c’est le cas en Tunisie, balayant l’image lisse du ministre des Affaires Etrangères Rafik Abdessalem.

Dans l’œil du cyclone depuis que la célèbre blogueuse Olfa Riahi a publié les preuves de ce qui ressemble à s’y méprendre à une relation extra-conjugale (des factures de l’hôtel Sheraton, selon elle, accablantes), Rafik Abdessalem a brutalement chuté de son piedéstal de gendre idéal et intouchable du leader historique d’Ennahda, Rached Ghannouchi, faisant face à une violente tempête médiatique, notamment sur les réseaux sociaux, qui l’oblige à se justifier sur ses séjours réguliers dans le luxueux palace, situé à proximité de son bureau, en compagnie d’une femme invitée aux frais de la princesse.

Qui est cette mystérieuse inconnue pour qui le ministre des Affaires étrangères n’aurait pas regardé à la dépense, surtout quand la note salée est réglée par les deniers publics ? Pour Olfa Riahi, la générosité du ministre, promu sans gloire grâce au coup de pouce de son beau-père,  est claire comme de l’eau de roche : il donnait un coup de canif dans son contrat marital pour s’offrir une parenthèse adultérine dans le confort douillet d’un grand hôtel.

Criant à la rumeur délétère qui cherche, à travers lui, à salir l’ensemble du gouvernement, Rafik Abdessalem nie tout en bloc, assurant que la femme en question n’est autre qu’une parente, quant à sa fréquentation assidue de l’hôtel Sheraton, elle s’explique, selon ses dires, par le fait qu’il n’a pas de maison personnelle, ni de logement de fonction à Tunis, et qu’il travaille souvent jusqu’à des heures indues. Ne serait-ce pas là l'illustration du pouvoir qui prend des libertés avec la morale et qui se retranche derrière des raisons d’Etat tirées par les cheveux, mais assénées comme des vérités absolues ?

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