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Tunisie : Le mariage temporaire répandu chez 80% des étudiants salafistes

En Tunisie, le mariage coutumier (ourfi) est passé de nouveau dans les us et coutumes des étudiants issus de la mouvance salafiste, après avoir disparu dans les années 70, Dalenda Lagrèche, historienne et directrice du centre d’études, de recherches et d’informations de Tunis, parlant même de sa résurrection dans cette frange de la population.

Un phénomène que les conditions sociales difficiles et précaires de la jeunesse tunisienne accentuent indéniablement,  mais qui, aux yeux de ses adeptes, présente surtout le grand intérêt de sceller une union secrète, sans aucune valeur juridique et qui peut être rompue à tout moment, permettant de se lier intimement sans attendre le mariage, l’union légale par excellence.

Une nouvelle étude effectuée dans cinq universités tunisiennes révèle que cette pratique, mâtinée d’une réelle hypocrisie, dont la femme, objet du désir, court le risque d'en ressortir plus asservie que jamais, concerne 80% des étudiants salafistes. Selon Mosaïque FM qui a diffusé les résultats de ce sondage, le mariage « halal » serait également répandu chez 20% des étudiants sympathisants salafistes.

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D’une manière générale, 70% des étudiants tunisiens y sont opposés, contre 30% qui considèrent que c’est un raccourci acceptable pour avoir des relations sexuelles hors mariage. 800 unions ourfi, à l’abri de tous les regards, seraient recensées en Tunisie, une comptabilité cependant difficile à établir tant la discrétion prévaut en la matière. Reste à savoir si ce mariage temporaire et en catimini a de l’avenir, et s’il sera placé sous le signe de la légalité ou pas.

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