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Tunisie : Béji Caïd Essebsi a proclamé sa victoire, Moncef Marzouki demande à voir…

L'un chante les lendemains victorieux, l'autre ne déchante pas encore et demande à voir, Béji Caïd Essebsi, le candidat de l'alliance laïque, plébiscité par les urnes lors du premier tour du scrutin présidentiel, avait à peine proclamé sa victoire dimanche soir que son grand rival, Moncef Marzouki, refusait d’abdiquer et de lui céder les rênes du pouvoir, aussi longtemps que les résultats définitifs n’auront pas scellé leur sort respectif.

"Les indicateurs que nous avons (…) indiquent une victoire de Béji Caïd Essebsi », a fait savoir, quelques minutes après la fermeture des bureaux de vote, Mohsen Marzouk, le directeur de campagne de ce cacique au grand âge de la vie politique tunisienne, ce à quoi le directeur de campagne de Moncef Marzouki, Adnen Mansar, a répliqué en évoquant une élection serrée.

Avant que les statistiques officielles ne les départagent à jamais, les deux prétendants à la fonction suprême y sont allés de leur déclaration solennelle et émue à l’adresse de la nation tout entière, mais aussi de leurs partisans qui ont massivement convergé vers leurs QG de campagne, Béji Caïd Essebsi, l'ancien membre du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) de Ben Ali,  lançant devant près de 2 000 personnes "Je dédie ma victoire aux martyrs de la Tunisie. Je remercie Marzouki. Nous devrions désormais travailler ensemble sans exclure quiconque", tandis que son ennemi juré déclarait devant ses nombreux sympathisants : "La Tunisie l'a emporté aujourd'hui, la démocratie a gagné, nous devons rester unis. Malgré les annonces de victoire de nos adversaires, tous les indicateurs sont positifs pour nous."  

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Les heures capitales qui viennent détermineront qui du premier ou du second présidera aux destinées de la Tunisie de l'après "Printemps du jasmin".

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