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Trump traité d’« immature, inculte, instable » dans le brûlot d’un journaliste américain

Les épithètes peu flatteurs ne manquent pas pour décrire Donald Trump, le fou furieux qui a fait de la Maison Blanche sa nouvelle cour de récréation, ce m’as-tu-vu de la politique américaine et twittos compulsif, inféodé au diktat pro-sioniste au point d’avoir obéi à l’injonction désastreuse de faire de Jérusalem la capitale d’Israël, et parmi ceux qui ne craignent pas d’égratigner son image, le journaliste Michael Wolff n’est pas avare de qualificatifs peu valorisants.

Dans son ouvrage au vitriol « Fire and Fury » dont le quotidien britannique The Guardian a publié en primeur des passages croustillants et dévastateurs, le magnat new-yorkais de l’immobilier qui a débarqué avec ses gros sabots à Washington, cette « Maison des fous » selon Wolff, est dépeint comme « immature, instable, inculte, colérique ».

Plus grave et plus jubilatoire encore, des proches du 45ème président de la première puissance mondiale, tels que le milliardaire australien Rupert Murdoch, fervent pro-israélien et grand pourfendeur de l’islam, et Tom Barrack, un ami de longue date, lui taillent un sacré costard en coulisses, le traitant respectivement « d’idiot » et « d’être stupide ».

Pour Erik Wemple du Washington Post, cette violente diatribe anti-Trump pourrait « créer une crise constitutionnelle », tandis qu’un de ses confrères, enthousiasmé par sa lecture, en a fait son livre de chevet, estimant qu’il s’agit du « must sur Washington à lire depuis une génération ».

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S’attirant les foudres de son objet d’étude, Michael Wolff n’a pas été épargné par les flèches empoisonnées décochées sur Twitter par un président d’opérette, qui joue avec le feu dans le Bureau ovale. « Trash » et « bidon », les critiques assassines de Trump ont fusé mais en produisant l’exact effet inverse de celui recherché, preuve de sa bêtise confondante et de son impulsivité très préjudiciable.

Protégé par le bouclier en acier inoxydable que représentent ses 200 interviews de personnalités et ses nombreux enregistrements, dont celui de Steve Bannon, l’ancien conseiller de Trump, rien ne saurait atteindre Michael Wolff, et surtout pas les tweets rageurs postés par l’homme fort de Washington, selon la formule consacrée qui, en l’occurrence, a du plomb dans l’aile…

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2 commentaires

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  1. Un débile mental qui fait suite aux crimes contre l’humanite et violation des droits internationaux qu’ont constitué les interventions en irak 2003 et en libye 2011 Tout cela contribue à décrédibiliser les démocraties qui sont aussi voire plus criminelles que les autres systèmes car DONNEUSES de LECONS et interventionistes !!!

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