Sur les Champs-Elysées brillant de mille feux, la magie de Noël a été devancée, hier soir, par la magie de l’accession des Bleus en finale du Mondial, l’ultime épreuve pour atteindre à nouveau le… Graal.
Au milieu des cris de joie, des coups de klaxon donnés gaiement, sous un ciel nocturne éclairé par des feux d’artifice et des fumigènes, se mêlant aux drapeaux tricolore, marocain mais aussi algérien, la bannière d’espoir d’un peuple martyr a été brandie haut sur la plus belle avenue du monde, par des militants qui ont sa cause chevillée au corps : l’étendard palestinien.
Du Qatar à la France, en passant par l’Argentine, dans les artères principales des villes comme sur la verte pelouse, la Palestine a été célébrée dignement tout au long d’une Coupe du monde de football qui, bien que très controversée, aura eu, entre autres mérites, de démontrer, à la face du monde, l’universalité de sa lutte pour la liberté et la justice.
Un petit rappel en images :
Hier soir, à Paris
Il y a quelques jours, à Doha
Faut-il rappeler tout le temps que les Palestiniens sont livrés au Hamas, une dictature, et à celle de l’Autorité palestinienne. Les deux toutes aussi corrompues. Les chefs se portent bien, merci.
Rassurez-vous, les dirigeants de ni de l’une ni de l’autre ne passent leurs vacances en Palestine. Mais bon, il est utile de rappeler qu’une presse libre à Gaza pourrait faire évoluer la situation. Allez, vous virez le Hamas ?
Les gens qui dirigent les Palestiniens ont besoin des Palestiniens pour apparaître comme leurs défenseurs.
Pourquoi les Palestiniens, pour faire valoir leurs droits, devaient-ils toujours écouter ceux qui profitent d’eux ? En cas de paix, le Hamas et l’Autorité palestinienne partent au chômage…