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Sigolène Vinson, rescapée de Charlie Hebdo, rétablit sa vérité face aux mensonges de Fourest et Radio France internationale

C’était trop beau pour être vrai, mais cela n’a nullement empêché Caroline Fourest, la pasionaria de la lutte contre l’islamisme qui n’est pas à une énormité près, de s’emparer de l’info sensationnaliste à souhait, sans en vérifier la véracité, pour la colporter sur les plateaux de télévision, faisant sien le  vieil adage d’une actualité brûlante : plus le mensonge est gros, plus ça passe…

Imaginez un peu : la chroniqueuse judiciaire de l’équipe de Charlie Hebdo, Sigolène Vinson, présente dans la salle de rédaction au moment où le drame s’est noué, ne devrait la vie sauve qu’à sa conversion à l’islam ou sa récitation du Coran sous la contrainte (les versions de Fourest et Radio France Internationale variant à ce sujet). N’est-ce pas là le scénario « frissons garantis » idéal pour faire monter l’adrénaline dans des chaumières déjà fortement commotionnées ? Et au diable la vérité, quand il s’agit de servir La cause (la montée en flèche de l’islamophobie) et ses petits intérêts particuliers !

Seulement voilà, la très courageuse Sigolène Vinson à qui rien, décidément, n’aura été épargné, a dû se dresser contre la dénaturation éhontée de ses propos, qui lui était d’autant plus insupportable qu’elle s’est propagée à la vitesse de la lumière en France comme à l’étranger, quelques jours à peine après avoir subi un traumatisme incommensurable.

C’est dans les colonnes de Marianne que la quadragénaire a souhaité rétablir la vérité odieusement altérée, en faisant le récit précis des faits : « Des choses ont été dites qui ne sont pas exactes », confie Sigolène Vinson cinq jours après l’attaque par les frères Kouachi des locaux de Charlie Hebdo« En lisant les propos que l’on m’a prêtés et qui ont été répercutés dans toute les presse, en France comme à l’étranger, j’étais folle… », poursuit-elle en précisant qu’elle « ne [revient] pas sur [sa] version pour [se]protéger. »

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Réfutant en bloc les affirmations fallacieuses de Radio France Internationale, qui a prétendu rapporter fidèlement son témoignage en faisant dire à l’un des défunts frères Kaouchi : « On ne tue pas les femmes, mais tu dois te convertir à l’islam et te voiler, avant de crier “Allahou Akbar”, et de Caroline Fourest, qui n’a pas failli à sa réputation de « serial-menteuse » en assurant sans sourciller sur France 2 que la chroniqueuse a dû obéir à la sommation insistante et répétée « Récite le Coran et je t’épargne », Sigolène Vinson a enfin livré sa version de ce mercredi funeste, la seule qui mérite d’être entendue.

Alors qu’elle s’était jetée au sol pour échapper à une mort certaine, l’un des deux assaillants, sa kalachnikov à la main, lui a lancé, après qu’elle l’ait longuement fixé du regard : «Ce n’est pas bien ce que tu fais”.”Dans l’instant, je me suis demandé : “Mais pourquoi est-ce qu’il me dit ça ? C’est très bien, ce que je fais.” Ensuite, il a poursuivi : “Ce n’est pas bien, mais je ne vais pas te tuer. Puisque je t’épargne, tu pourras lire le Coran”. Et il est parti, en répétant, plus fort : “On ne tue pas les femmes !”.

Prise à nouveau en flagrant délit de petits arrangements avec la vérité, la très prévisible Caroline Fourest, toujours capable du pire, pourra toujours méditer sur sa fâcheuse propension à broder des contes à dormir debout quand l’islam est dans sa ligne de mire… La voici dans ses œuvres, à une heure de grande écoute et sur le service public de l’audiovisuel :

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